Hawkwood : tome 1 – Avis +/-

– Nous autres, mercenaires, nous nous battons pour l’argent, l’appât du gain garantit la constance de notre ardeur.

1346 : en situation critique un jeune seigneur menacé par son oncle fait appel à la Compagnie blanche du Corbeau. Cette petite unité de mercenaires doit redresser une situation désespérée. Elle est dirigée par John Hawkwood, absolument pas respectueux des règles de la chevalerie. Qu’importe, le combat s’engage.

Mais il a commencé avant que les épées sortent. La veille Hawkwood a envoyé des « professionnelles » dans le camp ennemi afin d’espionner l’adversaire et de l’abreuver de bons vins afin de l’affaiblir pour le combat : une méthode absolument pas chevaleresque.

En s’inspirant d’un personnage historique ayant réellement existé, le mangaka établit son scénario sur une base crédible. Cependant, on remarquera que le véritable John Hawkwood n’a intégré la Compagnie blanche (du Faucon et non du Corbeau) qu’en 1362.

Précisons que la renommée de l’unité de mercenaires a également inspiré un dénommé Arthur Conan Doyle[[édition Phebus]] qui affirma : « selon moi La Compagnie Blanche vaut cent fois les histoires de Sherlock Holmes« 

En plaçant pour sa première aventure le héros dans le camp de l’agressé en situation critique, Tommy Ohtsuka lui procure un certain capital de sympathie qui régresse rapidement lorsque Hawkwood intègre le camp anglais. Cela contribue à revenir à la réalité historique puisque John Hawkwood est devenu célèbre par son efficacité et son manque de scrupules.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 192 dont 4 pages couleurs, sens de lecture japonais
Traduction : Sébastien Ludmann
Lettrage : Studio Charon
Editeur : Doki Doki
Sortie : 3 mars 2016
Prix : 8,50  €