Je me souviens du guerrier de la route. L’homme que nous appelions Max.
La troisième Guerre mondiale a stoppé l’approvisionnement en pétrole. Au coeur de l’Australie où seul règne la loi du plus fort, les véhicules sont vandalisés pour leur essence. Un groupe de pillards motorisés encercle une petite raffinerie dont les occupants ne cherchent qu’à s’échapper, mais il leur est impossible de fuir sans carburant pour leurs véhicules.
Ils possèdent bien une citerne, mais pas de camion assez puissant pour la tirer. C’est alors qu’apparaît Max. L’ancien policier de la route leur propose un marché. Il sait où trouver le véhicule adéquat. En échange il partira avec toute l’essence qu’il pourra emporter.
L’idée de base du scénario est venue à George Miller après un incident survenu aux USA. Suite aux restrictions de ventes d’essence dans les années 70, un automobiliste avait ouvert le feu. On peut tuer pour de l’essence !
Dans ce monde postapocalyptique la pénurie ne concerne pas que le carburant. Si les armes à feu sont encore présentes on ne fabrique plus de munitions. On s’entretue donc avec des arcs, des lance-projectiles placés sur des véhicules, des armes blanches et même un boomerang. Max possède un fusil de chasse à canon scié dépourvu de balles. Il en recevra quelques-unes en cadeau.
Au cours de la course-poursuite finale elles seront toutes utilisées ou perdues. Soudain Max s’aperçoit qu’une cartouche de chevrotine est passée à travers le pare-brise du camion et se trouve sur le capot du véhicule lancé à vive allure. Pour récupérer cet objet (qui à ce moment-là est le plus précieux au monde) il n’hésite pas. Comme il n’est pas question de s’arrêter, il envoie un enfant récupérer ce projectile !