Présentation de l’éditeur
« Des bad boys, des vrais… »
Seul l’amour pourra les sauver…
Il s’appelle Bax. Un nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il vient de sortir de prison après cinq années ; 1 826 jours passés derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a basculé.
Elle s’appelle Dovie. La survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques règles. Règle n°1 : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant comme un mec et en cachant sa crinière rousse. Règle n°2 : éviter de sortir avec les types du coin. Règle n°3 : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de retrouver son frère tient en trois lettres : Bax.
Avis de Audel
L’univers du roman est très sombre pour un new adult.
Dans cette première incursion dans la ville de Point, on fait la connaissance de Bax qui vient juste de sortir de prison et de Dovie, la soeur de son meilleur ami, Race. Tout deux sont à la recherche de ce dernier.
Chaque chapitre est raconté soit du point de vue de Bax soit de celui de Dovie, avec deux styles d’expression qui leur sont propre, si bien qu’il n’y a pas de confusion possible : on sait toujours qui prend la parole. De même les incertitudes et pensées de chacun sont en adéquation avec leur personnalité.
La romance repose, au début, sur ce qui oppose les deux protagonistes pour en faire une histoire non viable sur le long terme ce dont ils ont parfaitement conscience puisqu’ils vont dans un premier temps essayer de résister.
Bax est un personnage complexe, bad boy en apparence, mais au fond partagé entre ce qu’il a toujours été et celui qu’il estime devoir être pour ses proches. Cependant, même s’il s’assagit légèrement, il reste fidèle à sa vraie nature. A l’inverse, Dovie est une jeune fille sans histoire qui tente de se créer un avenir malgré ses faibles ressources : elle suit des études pour devenir assistante sociale tout en exerçant deux jobs.
Bien qu’il s’agisse d’une trilogie , ce tome renferme une histoire complète qui se suffit à elle-même.
De l’action, de la violence, du sexe et de la passion, tels sont les principaux ingrédients de ce roman.
En bref, un premier tome parfaitement maîtrisé et réussi avec un rebondissement lors du dénouement auquel ne lecteur ne s’attend pas forcément !
Avis de Valérie
Jay Crownover est une nouvelle plume de la romance contemporaine, notamment dans cette nouvelle catégorie, le new adult, qui dépoussière comme un vent de force 100 les codes habituels. Toujours romanesque mais plus ancré dans la réalité du XXIe siècle, nous avons des caractères modernes, des situations fortes et beaucoup de sensualité.
Mais ce qui manquait peut-être, c’était une narration qui représente bien les personnages. Si Dovie la partage avec Bax dans ce livre, le style, le rythme et les pensées sont très différents, ce qui est tout à fait normal. Tous les deux sont des êtres qui ont été blessés dans leur enfance par une vie difficile, mais commune à beaucoup.
Et si Dovie choisit de rester à l’écart des ennuis, Bax a lui entièrement plongé dans la criminalité, sans regrets. Mais lorsqu’on a attendu de lui plus que ce qu’il n’était prêt à faire, il s’est fait piéger et a purgé une peine de 5 ans. Lorsqu’il sort, il est plutôt en rage et part à la recherche son meilleur ami Race, qui l’a abandonné au plus mauvais moment.
Mais le caïd de la ville à lui très envie de retrouver le fameux Race et menace Bax, persuadé qu’il arrivera à trouver son pote avant tout le monde. Au fil de ses recherches, Bax finit par tomber sur un appartement où il découvre que Race cachait une jeune demi-soeur, Dovie, une rouquine au fort tempérament mais pourtant très candide.
Si l’histoire est plutôt simple (mais avec tout de même quelques rebondissements), c’est son « habillement » qui nous la fait se démarquer des autres. L’amour va guérir le coeur brisé mais pas réformer sa vie. Bax ne deviendra pas un col blanc, ou un bon petit gars car ce qu’a voulu l’auteur c’est garder une certaine crédibilité à ce souffle romanesque. C’est cru, peut être vulgaire lorsque Bax relate ce qui lui arrive ou ce dont il a envie, mais on attend pas de lui qu’il parle comme un bourgeois, ni qu’il vive une existence rangée en parallèle de ses délits. C’est frais et revigorant, voire enivrant.
On le lit d’une traite grâce notamment à l’excellent travail de l’éditeur qui a su bien rendre la différence de narration entre les personnages, avec le respect de la volonté de l’auteur. C’est sensuel, bourré d’émotion et garde une part belle à l’action. La base posée par ce tome servira encore mieux les autres personnages. Le prochain opus sortira en avril et sera centré sur Race, le frère énigmatique de Dovie et la meilleure amie de cette dernière, Brysen.
C’est un excellent premier tome qui nous conduit avec facilité dans le genre new adult tout en restant dans l’esprit des romances que nous aimons lire. C’est moderne, proche de nos préoccupations, et également très romantique !
Un vrai plaisir de lecture sans contre-indications !
Fiche Technique
Format : broché
Pages : 384
Editeur : Harlequin
Collection : &H
Sortie : 9 mars 2016
Prix : 14,90 €