– Ce pays a besoin de progrès. Pour progresser, il a besoin de stabilité. La stabilité, nous l’obtenons si vous, vous gardez vos propriétés, et moi, la présidence. Tous ensemble, tous contents et en avant !
1926, Arepa, une île imaginaire des Caraïbes. Le président de la République, le maréchal Belaunzarán, arrive au terme de son quatrième mandat, maximum permis par la Constitution.
Après avoir fait assassiner le candidat de l’opposition, il fait modifier le régime électoral et mobilise ses partisans du parti progressiste en vue de sa réélection.
Les bourgeois du parti modéré croient se sauver en rappelant au pays Pepe Cussirat, un richissime jeune premier. Celui-ci tente infructueusement, et par trois fois, d’assassiner le dictateur, causant à chaque fois des désastres autour de lui.
Qui parviendra à « tuer le lion » ?
Avec sa trame satirique et ses scènes rocambolesques décrites comme des plans séquences, « Le Tyran meurt au quatrième coup » a les accents des Pieds Nickelés ou du « Django Unchained » de Quention Tarantino.
Écrit par un auteur ayant lui-même connu les violences de la censure, ce roman incarne jusqu’à la farce les vanités du pouvoir.
Fiche Technique
Format : broché
Pages : 240
Traduction : François Minaudier
Illustrations : Samuel Pouvereau
Editeur : Le Tripode
Sortie : 18 février 2016
Prix : 18 €