The Finest Hours – Avis +/-

Présentation (tronquée) du film

Le 18 février 1952, l’une des pires tempêtes qu’ait jamais connue la côte Est des États-Unis s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Elle ravage les villes du littoral et détruit tout sur son passage, y compris deux pétroliers de 150 mètres. Le SS Pendleton et le SS Fort Mercer, en route respectivement pour Boston (Massachusetts) et Portland (Maine), sont littéralement brisés en deux.

Les équipages restent piégés à l’intérieur des navires voués à sombrer rapidement. Le premier assistant mécanicien Ray Sybert, officier responsable à la poupe du Pendleton, réalise très vite qu’il lui appartient de prendre en charge des marins terrifiés et de les amener à travailler ensemble pour maintenir le navire à flot le plus longtemps possible.

Alors que les garde-côtes de Chatham (Massachusetts) font de leur mieux pour aider les pêcheurs à protéger leurs bateaux de la tempête, ils apprennent que les deux pétroliers en détresse dérivent au large du cap Cod. Le premier maître Daniel Cluff, récemment nommé à la tête du poste de secours, envoie immédiatement à la rescousse le bateau de sauvetage CG 36500, sous le commandement du capitaine Bernie Webber.

Avis de Hiromichi

Après avoir lu le résumé proposé par le distributeur du film vous n’avez plus vraiment de raison pour aller le voir… On plaisante. Ce film est une production Disney relatant une histoire réelle se passant en 1952 lorsque le littoral américain a subi une tempête terrible qui coupa en deux des pétroliers, de ce fait si on connait l’histoire de base, il n’y a pas vraiment de suspense.

Nous suivons dans ce film le garde-côté Bernie Webber, un homme qui semble un peu mou. Il n’a pas vraiment confiance en lui, ne prend pas trop d’initiative mais suit bravement les ordres des supérieurs. Il a l’air d’un grand dadais naïf. Le personnage n’est pas très intéressant, cependant il sort de son chemin bien tracé, il désobéit aux ordres. Malheureusement on sent clairement le manque de conviction, l’interprétation ne nous semble pas très crédible et c’est bien dommage.

Nous suivons en parallèle les marins d’un des deux pétroliers perdus. On nous place nécessairement au centre de querelles internes qui suintent, dues à la peur. Mais l’équipage est vite repris en main par Ray Sybert, un marin n’ayant rien d’autre que l’amour de son bateau. De ce côté, nous vivons des moments vraiment intenses. On ne sait pas combien d’entre eux vont pouvoir s’en sortir ni de quelle manière, on ne peut qu’attendre fébrilement le dénouement.

Les passages du film avec cet équipage sont très forts, ils doivent être soudés malgré l’apparence désespérée de la situation et le fait qu’ils ne s’apprécient pas. C’est un huis-clos pour eux, une prison, leur cercueil. De plus, malgré quelques dialogues assez puérils, les marins comprennent bien les enjeux de la situation et Sybert est convainquant.

Pour le reste il n’y a pas vraiment de surprise. Quelques scènes sont un peu longues et d’autres nous rappellent que nous sommes quand même dans un Disney. C’est visuellement plutôt réussi et on ne peut être qu’impressionnés par cette histoire que l’on sait tirée de faits réels.

Il s’agit d’un film malmené par les eaux, même si au final on passe un bon moment. Néanmoins, de multiples petits détails font que l’on n’arrive pas à s’immerger complètement dedans.

Fiche technique

Sortie : 24 février 2016

Avec : Chris Pine, Casey Affleck, Josh Stewart…

Durée : 117 minutes

Genre : action