La confidence d’Althios – Avis +

Présentation de l’éditeur

« Mon Prince, j’ai fait un rêve cette nuit… il impliquait le monde du Dyved dans son ensemble. L’empire, mais aussi les autres nations. Tous étaient réunis dans une plaine qui rougeoyait, face à une cité en flammes.
Et tous pleuraient.
Et tous hurlaient.
Et tous espéraient alors même que l’espoir avait été dévoré par une créature sans âge.

Pourtant, au sein de cette fatalité, je vis des héros qui s’élevaient et chutaient au gré d’un empire moribond.
Je vis un monde ballotté sur les vagues d’un chaos croissant. Je vis les mensonges succéder aux sourires et aux trahisons…
Je vis une épidémie mortelle ronger les chairs et une économie s’effondrer, sans parler des fanatiques religieux dont la folie se répandait dans le coeur des hommes…

Je crains pour l’avenir, mon Prince. »

Tiens… Cela me rappelle quelque chose, mais quoi ? Toute ressemblance avec un monde plus proche de notre quotidien ne serait que pure coïncidence…

… Quoi que…

Avis d’Emilie

On attend en général d’un roman fantasy un certain nombre d’éléments : un peu comme un puzzle, ceux-ci s’agencent de façon plus ou moins originale et donnent à chaque livre une saveur particulière, plus ou moins relevée.

Avec La confidence d’Althios, vous ne résoudrez aucun puzzle, et question saveur, vous allez soit vous étouffer ou soit cracher du feu (pourtant, on n’y trouve pas de dragon).

Trêve de plaisanterie, ce roman sort vraiment des sentiers battus. Certes, son éditeur, OVNI, « se targue de faire vivre d’autres réalités » et c’est une réussite. Le livre commence avec un voleur qui dérobe un parchemin dans l’espoir que sa valeur puisse le faire admettre au sein de la guilde des Voleurs. Il va de soi que rien ne va se passer comme prévu.

Tout le roman est un enchantement. Dans un style fluide et dynamique, l’auteur nous partage un univers qui nous fait parfois rire, parfois grogner, souvent froncer les sourcils. En aucun cas, il ne nous laisse indifférent. On peut très souvent y lire entre les lignes une critique acerbe de notre société. On ne peut alors empêcher un sourire sarcastique d’étirer nos lèvres, certainement le même que l’auteur a revêtu lors de l’écriture.

Le petit détail en plus qu’on adore, ce sont les noms des personnages, qui ont été soigneusement choisis. Nombre d’entre eux sont des noms propres ornés d’une majuscule. Et quel meilleur nom pour le chef de la Guilde des Voleurs que Cape ? Autant de clins d’œil qui parsèment le texte.

Il y a une multitude d’histoires secondaires imbriquées dans l’histoire principale, et c’est plus qu’un régal, c’est un festin.

Fiche technique

Format : broché

Pages : 306

Éditeur : OVNI

Collection : Dossiers non classés

Sortie : septembre 2015

Prix : 19,90 €