Tiré à quatre épingles – Avis +


– La sorcellerie n’a pas disparu, monsieur le commandant, elle s’est juste adaptée au progrès économique et politique.
– À l’heure d’internet et des voyages sur Mars, cela me surprend un peu.

Policier depuis trente ans, le commandant Chanel vient d’être quelque peu perturbé par la nouvelle du transfert de l’ensemble des services du 36 Quai des orfèvres qui doivent déménager dans le quartier des Batignolles. De plus il vient d’hériter d’une nouvelle affaire délicate : élucider l’assassinat de la veuve d’un ancien préfet, lui-même abattu dans des conditions mystérieuses.

La hiérarchie exige des résultats et ceci alors que son équipe se trouve en sous-effectif. Le commandant n’a pas à s’inquiéter voici un renfort approprié. Ah ? Oui, du genre féminin singulier. Non !? Si, au fait, rectification… elles sont deux !

Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ? Peut-être d’apprendre que parmi les objets dérobés à la « veuve-elle-même-trépassée » se trouve une statuette africaine détentrice de pouvoirs maléfiques ? Allons bon, mais cartésien le commandant Channel ne croit absolument pas à la sorcellerie.

Pendant que l’enquête progresse surtout par la découverte de nouveaux cadavres, la gare de Lyon connaît une activité inhabituelle : suicide, meurtre gratuit, invasion de rats. Dans un casier de consigne de la gare une statuette africaine poursuit son oeuvre.

Les personnages pittoresques évoluent dans un contexte moderne altéré discrètement par le surnaturel. Les descriptions efficientes se suivent alors que l’intrigue progresse par une succession de révélations originales.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 270
Éditeur : Michalon
Sortie : 21 mai 2015
Prix : 18 €