Présentation de l’éditeur
Angleterre, 1070
La vie de château, c’est terminé pour Emma. Depuis que l’armée normande a ruiné sa famille, elle ne peut compter que sur elle-même pour assurer sa survie et celle de son fils. Mais le jour où le père de son enfant, un rebelle devenu violent et dangereux, réapparaît dans sa vie, elle comprend que le danger est plus grand qu’elle ne l’avait imaginé. Et, dans cette contrée sinistrée, un seul homme peut assurer sa protection : le commandant de garnison, Richard d’Asculf. Un Normand…
Oh, comme elle déteste avoir à demander son aide à un homme qui a combattu contre son peuple ! Et, surtout, comme elle déteste le trouble qu’éveille au plus profond de son être le regard brûlant qu’il pose sur elle ! Mais qu’importent ses sentiments. Pour protéger son fils, elle est prête à tout. Même à s’offrir à l’ennemi…
Avis de Valérie
Nous attendions avec beaucoup d’impatience le roman qui nous en apprendrait un peu plus sur Richard d’Asculf, le compagnon de Adam Wymark (L’alliance saxonne). Ce qui nous avait été décrit était intrigant. De plus, Emma, la soeur aînée de Cecily avait un caractère affirmée et ne semblait pas prête aux concessions avec l’ennemi. Elle avait fui dans la forêt avec son amoureux pour ne pas rencontrer le chevalier breton à qui le roi Guillaume l’avait promise après la débâcle de Hasting.
Malgré tout l’intérêt de ce roman, on note une baisse de forme en ce qui concerne la narration. C’est moins vivant et plus fouillis, on remarque beaucoup d’hésitations et de non-dits, comme quelques répétitions qui alourdissent le récit. De plus, alors que nous avions apprécié l’adaptation française employant des mots d’époque à la jolie teinte surannée, cette traductrice a choisi une modernité qui lui fait perdre de son charme.
En soi, rien de dramatique, mais on aimerait retrouver la qualité des tomes précédents.
Avis de Twix
Ce tome est la suite de L’Alliance saxonne paru en avril 2014 et Promise au chevalier paru en juin 2014, où l’on avait entraperçu notre future héroïne, Emma… La jeune femme avait alors décidé de fuir, refusant un mariage avec l’ennemi. Son ex-futur époux Adam épousera Cécily, sa jeune soeur.
Mais revenons à ce troisième tome.
Quatre ans se sont écoulés depuis, et nous retrouvons Emma tentant de survivre en effectuant des tâches ingrates et peu rétribuées. Elle a été déchue de ses titres, ses parents et ses proches ont été tués à la guerre.
La seule chose qui l’aide à tenir c’est son petit garçon Henri, fruit d’une liaison précédente. Il est sa force et son combat. Pour lui, elle est prête à tout même si le quotidien est dur à affronter lorsqu’on est une femme seule avec un enfant, surtout durant cette période sombre.
Lorsque le père du garçonnet revient sur le domaine, Emma a peur qu’il reconnaisse Henri comme son fils. Cet homme est un rebelle saxon et il très dangereux, hors de question qu’il s’approche de son enfant.
Elle voit son salut arriver avec la venue du commandant Richard d’Asculf devenu le régisseur du domaine par ordre du roi. Pour Henri, elle est prête à prendre des décisions irréfléchies : si tel est le souhait de Richard elle accepte sa protection et celle de son enfant contre ses faveurs…
Voilà un roman historique qui nous tient en haleine même si on note un défaut d’intrigues ou de scènes épicées. Il n’empêche qu’il se découvre facilement et plutôt vite même. Bien qu’il se lise indépendamment des deux précédent romans, il reste que Sous la protection de l’ennemi prend de l’ampleur lorsqu’on a compris ce que la jeune femme avait déjà vécu.
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 320
Editeur : Harlequin
Collection : Les Historiques
Sortie : 1 avril 2015
Prix : 6,95 €