La Femme au tableau – Avis +/-

Présentation officielle

Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille !

D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazie, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.

Avis de Claire

Los Angeles, 1998. Le jeune avocat Randol Schoenberg se voit proposer une affaire des plus insolites. Il s’agirait d’examiner quelques documents de la défunte soeur de Maria Altmann, au sujet d’un testament de leur tante, Adele Bloch-Bauer. Or, Adele n’est pas n’importe qui. Elle est le modèle d’un des tableaux les plus célèbres du peintre Gustav Klimt, Portrait d’Adele Bloch-Bauer I, également connu sous le titre de La Femme en or, que les Autrichiens appelaient la « Joconde autrichienne », une fierté nationale.

Ce tableau est une déchirure au coeur de Maria, issue d’une famille raffinée et très cultivée de Vienne. L’évocation de cette période est d’ailleurs sans aucun doute la partie la plus réussie du film, on pense inévitablement au Monde d’hier de Stefan Zweig. Volé par les Nazis, avec d’autres biens précieux appartenant à la famille Bloch-Bauer, il n’a jamais été question de le restituer.

Commence alors une bataille qui semble perdue d’avance… Soutenue par son jeune avocat, inexpérimenté mais passionné, Maria va à la fois livrer un combat pour la mémoire des siens, mais également contre elle même, en retournant sur les lieux où elle a laissé sa vie d’avant, et où elle avait juré de ne plus remettre les pieds…

Quand Hollywood adapte une histoire vraie, d’autant plus si poignante, on peut s’attendre à une avalanche de bons sentiments… C’est bien le cas ici, avec cette astuce scénaristique presque inévitable du j’y vais/j’y vais pas et les personnages perdent ainsi un temps fou à accorder leurs violons. Cependant, les acteurs ne déméritent en rien, Helen Mirren en tête, et quel plaisir de revoir Daniel Brühl, même si c’est dans un rôle de faire-valoir, toujours aussi excellent.

Fiche technique

Sortie : 15 juillet 2015
Durée : 110 minutes
Avec : Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl, Max Irons
Genre : drame