– Je tuerais Lucky Luke pour des raisons personnelles. Mais je viendrais quand même chercher l’argent parce que tu m’as fait la vexeture de croire qu’on pouvait m’acheter
Mais la ville natale[[si l’intrigue ressemble à celle de Lucky Luke contre Pat Poker (1953) se déroulant à Red City, la ville de Daisy Town apparaît dans le film d’animation Lucky Luke (1971) retranscrit dans l’album Daisy Town (1983)]] de Lucky Luke est sous le contrôle de Pat Poker (Daniel Prévost). Quelque peu troublé par Belle Star (Alexandra Lamy)[[Belle Starr (1995) est également un personnage historique]], mais absolument pas par Calamity Jane (Sylvie Testud) Lucky Luke s’apprête à faire son devoir. Mais il est contrarié par la présence de Billy the Kid et de Jesse James (Melvil Poupaud).
Le réalisateur de Brice de Nice (avec Jean Dujardin) a choisi de démarquer Lucky Luke de ses précédentes versions. Adieu le calme héros de Morris & Goscinny et le compétent Terence Hill (1991), voici Jean Dujardin incarnant un héros à deux facettes : le traumatisé et le… comment dire… complètement con.
Face à lui se dresse le retord et le machiavélique Pat Poker, incarnation de la ruse et de la triche. Calamity Jane[[Calamity Jane (1967) & Chasse aux fantômes (1992)]] aiderait bien volontiers Lucky Luke. Mais celui-ci adore les démonstrations d’amitié virile en cognant son « pote ». Le fait que le pote en question se prénomme Jane a dû lui échapper.
L’humour très particulier du duo Huth/Dujardin répond toujours présent.