Profanation – Avis +

Présentation officielle

En 1994, un double-meurtre défraye la chronique. Malgré les soupçons qui pèsent sur un groupe de pensionnaires d’un internat, la police classe l’affaire, faute de preuve…

Jusqu’à l’intervention, plus de 20 ans après, du Département V : l’inspecteur Carl Mørck, et Assad, son assistant d’origine syrienne, spécialisés dans les crimes non résolus.

Ensemble, ils rouvrent l’affaire qui les amène à enquêter sur un des notables les plus puissants du Danemark.

Ce film est interdit aux moins de 12 ans en salle.

Avis de Linagalatee

Fort de son succès après avoir résolu l’enquête précédente, Miséricorde, le Département V avec à sa tête Carl Merck aidé de son collaborateur Assad, sont à l’honneur. Le chef de la police qui pensait ainsi mettre Carl au placard se retrouve pris à son propre piège. Un budget est alloué au département ainsi qu’une secrétaire : Rose, un nouvel électron libre dans l’équipe.

En sortant de la conférence de presse, un passant demande de l’aide à Carl, rechercher le ou les meurtriers de sa fille. Il le prend pour un clochard et n’accorde pas de crédit à sa requête. Le lendemain on le retrouve baignant dans son sang dans sa baignoire, ce père que plus rien ne retenait à la vie s’est donné la mort, la carte de visite de Merck à la main.

Le trio du Département V va remonter le temps jusqu’à ce double meurtre abominable.

Ils recherchent d’anciens témoins qui se taisent ou disparaissent. A peine réussissent-ils à tirer un fil de l’écheveau que déjà le fil est tiré par d’autres mains qui paraissent avoir le bras bien long.

On retrouve le duo de départ Carl et Assad qui depuis, ont appris à se connaître et s’apprécier, et l’intégration de Rose ne va pas être aisée surtout pour Carl, toujours aussi torturé et taciturne. Heureusement Assad est beaucoup plus abordable et c’est donc logiquement lui dans un premier temps, qui va chapeauter Rose.

Un second film, qui peut tout à fait être vu sans avoir vu le précédent, va forcément paraître plus « lent ». En effet il n’y a pas le caractère d’urgence du premier, il est plus dans la réflexion, les déductions, mais une fois encore, il reste parfaitement fidèle au roman, réussissant parfaitement à recréer l’atmosphère sans s’encombrer d’éventuelles longueurs.

Il faut d’ailleurs rappeler que les deux films ont fait des cartons au box-office danois, et même si en France ils auront un succès beaucoup plus confidentiel, il n’en demeure pas moins que ce sont deux excellents polars.

Profanation est diffusé en salle à partir d’aujourd’hui, alors que Miséricorde est encore pour quelques semaines visible sur les plateformes de e-cinéma.

Fiche technique

Sortie : 8 avril 2015
Durée : 119 minutes
Avec : Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Danica Curcic
Genre : Thriller