Reprendre un passage biblique connu en tentant de faire passer un message qui ne soit pas religieux n’était pas gagné d’avance, et on doit dire que Darren Aronofsky s’en sort plutôt bien en adaptant même la perversité des hommes à sa manière de maltraiter la Terre et la faune.
C’est même une ode absolument pas cachée à l’idéologie vegan qui est portée par Russel Crowe jusqu’à ce qu’au dernier tiers du long métrage… Noé pète les plombs et le spectateur assiste impuissant à une sorte de schizophrénie que rien ne justifie.
Cela reste une oeuvre passionnante qui malheureusement n’est pas aussi aboutie que l’on aurait pu le souhaiter.