La Main d’Horus : tome 1 – Avis +/-

– Juzaburo Kujo pour avoir pratiqué un acte chirurgical en dehors du cadre légal médical désigné par l’article 67 du code de déontologie. Je me vois dans l’obligation de vous mettre en garde à vue.

Une intervention chirurgicale en pleine prise d’otages ? Effectuer deux interventions simultanées ? Soigner une patiente tout en lui extrayant un rein pour sauver son fils ? Séduire deux bombasses blondes simultanément ?

Le docteur Kujo est à l’œuvre, n’hésitant pas à effectuer une sieste de 10 minutes en pleine opération et en ne respectant absolument pas le règlement. Bénéficiant de la main d’Horus (divinité égyptienne qui procure le pouvoir de guérison), il fait partie de la lignée des médecins d’exception présents dans les mangas (dont le plus remarquable est Black Jack).

Aussi compétent qu’énervant, le docteur Kujo ne bénéficie cependant pas d’adversaire à sa mesure. On se rappellera le jeune interne Eijirô Saitô qui dans le manga de Syuho Sato (Glénat) devait affronter lourdeurs administratives et médecins surpuissants plus attachés à la défense de leur pouvoir qu’au besoin de sauver des vies.

Ici le héros considère – avec raison – le directeur administratif comme quantité négligeable. Son seul souci est une interne. Le Docteur Tachibana veille sur la vertu de Kujo à coups de baffes. Il s’agit d’un classique dans les mangas. Après tout, cela doit faire moins mal qu’une massue de cent tonnes.

Fiche Technique

Scénario & Dessin : Tatsuya Seki
Traduction : Fabien Nabhan
Adaptation graphique : Studio Charon
Relecture médicale : Valentin Favier
Editeur : Komikku
Sortie : mai 2014
Prix : 7,90 euros
Pages : 200
Format : 13 X 18 cm