Diego Costa est un quadra qui vivote sans réel but, travaillant comme livreur dans la poissonnerie familiale et qui doit éponger des dettes phénoménales. Il fait pousser de la marijuana et c’est pourquoi il ne peut approfondir sa relation avec Elsa, flic de son état.
Plus jeune, il a accepté de participer à une étude clinique en contrepartie de dons de sperme qui ont servi malhonnêtement à ensemencer plus de 500 femmes ! Vingt ans après, un collectif d’une centaine de ses enfants dépose une plainte contre la clinique afin d’avoir le droit de connaître le nom du géniteur.
Diego reçoit un dossier comprenant les profils de cette centaine de jeunes, et il commence à les rencontrer d’une manière anonyme… se régalant de voir sa progéniture se réaliser… ou pas.
Remake d’un film canadien, la France n’a pas à rougir du résultat même si on peut trouver quelques longueurs dans le découpage (surtout au début). José Garcia démontre qu’il est toujours aussi bon lorsqu’il fait rire et si précieux dans les moments tendres. A ces côtés on retrouve avec émotion Gérard Hernandez en patriarche et l’étonnant et trop rare Lucien Jean-Baptiste, totalement hilarant.