D’un abord très chaleureux et taquin, et malgré de nombreuses sollicitations, elle a eu la grande gentillesse de nous accorder quelques mots :
Onirik : Votre passé de criminologue est-il définitivement derrière vous ?
Ingrid Desjours : Oui j’ai tourné la page. Ça a été une période très dure durant laquelle malheureusement on côtoie des personnes à l’âme torturée et quand vous arrivez à rentrer dans leur tête, et que vous y voyez l’horreur, c’est difficile… On voit des choses si terribles.
Onirik : L’écriture s’est imposée spontanément ?
Ingrid Desjours : C’était logique, oui.
Onirik : Quelle différence finalement entre les personnages de votre dernier roman et ceux que vous avez côtoyés de par votre métier ?
Ingrid Desjours : (sourire), Les autres sont dans la vraie vie, Ce ne sont pas des histoires qu’ils racontent, ce ne sont pas des images qu’ils ont dans leur tête ce sont des faits réels.
Onirik : Vous êtes si jeune pourtant, et déjà une telle expérience !
Ingrid Desjours : (sourire) Oui, si on veut, mais je n’ai pas de regrets. Récemment encore on m’a proposé un poste de profiler au Canada, et j’ai décliné l’offre. C’est le passé.
Merci Ingrid pour votre disponibilité et votre gentillesse. En tous cas, nous lecteurs, nous avons tout gagné à votre changement de voie. L’avenir on le vivra avec vous encore, nous le souhaitons, très longtemps.
Propos recueillis et crédit photo : Linagalatée.
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