Présentation de l’éditeur
Chargé de cours dans une petite université anglaise, Jim Dixon
accumule les déboires professionnels et sentimentaux.
Avis d’Emilie
On débarque avec ce roman dans l’Angleterre de l’après-guerre. Ce pauvre Jim en voit de toutes les couleurs, que ce soit au boulot ou dans sa vie personnelle. Les situations sont ubuesques, et se résolvent d’une manière que seule un Anglais pouvait écrire.
Le pauvre Jim, en dépit du titre, n’est pas particulièrement chanceux. Égocentrique, doté d’une totale absence de remise en question, prétentieux, snob, et on en passe… se fait remettre régulièrement à sa place, de la manière la plus humiliante et douloureuse qui soit.
Les jeunes femmes anglaises sont ici décrites comme pleines de répartie, intelligentes et vives. C’en serait presque un roman féministe, ou au moins, un roman qui prend la défense des femmes face à la société patriarcale bien pensante anglaise.
On rit beaucoup, et on pleure aussi une fois ou deux. Ce roman est certainement l’un des plus drôles et touchants parmi ceux écrits au vingtième siècle.
On suit donc la descente aux enfers de Jim, qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive et subit de plein fouet les changements de la société anglaise. Au delà du roman en lui-même, c’est une excellente étude ethnologique, légère certes, mais valable et savoureusement cynique.
Un roman vif, espiègle, en un mot : délicieux.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 440
Editeur : La Martinière
Sortie : 13 mars 2014
Prix : 21 €