De la merditude des choses – Avis +

Présentation de l’éditeur

Dimitri vit avec son père et ses trois oncles chez sa grand-mère, une sainte femme qui fait leur lessive, les laisse boire sa maigre pension et nettoie le mobilier avant le passage de l’huissier.

Les Verhulst ne travaillent pas, ou seulement en cas d’extrême nécessité. Le reste du temps, ils éclusent les bars de Reetveerdegem lors de beuveries épiques, défendent à coups de poing l’honneur familial, organisent des Tours de France éthyliques ou des courses de vélo nudistes.

Leur dieu : Roy Orbison ; leur déesse : la Dive Bouteille.

Avis de Claire

La Merditude des choses est un recueil de nouvelles complètement loufoques, iconoclastes et décomplexées, mais parsemées, il faut le savoir, de déserts hygiéniques, d’orgies saoûlographiques et autres joyeusetés scatologiques…

Traduites du flamand, ces nouvelles nous introduisent dans l’univers décalé de Dimitri Vershulst (il y a une certaine part autobiographique) et s’imposent à nous comme des tranches de vie, des moments intimes savamment rapportés sous la plume alerte d’un auteur qui manie les mots avec culot et talent.

Bardée d’une galerie de personnages aussi hallucinants les uns que les autres, cette joyeuse farce est avant tout un bel hommage à la famille, celle qu’on trimbale comme d’encombrantes casseroles où que l’on aille, mais que l’on n’échangerait pour rien au monde.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 215

Editeur : 10/18

Sortie : 7 février 2013
Prix : 7,50 €