Une passion dévorante – Avis +

Présentation de l’éditeur

Ce nouveau thriller de Jean-François Pré nous raconte la passion dévorante d’une femme, troublante et mystérieuse, pour un cheval de course. Un sans-grade devenu champion.

Mais cette passion dévorante l’est aussi au sens propre car cette femme est une tueuse qui dévore ces proies. D’autant plus dangereuse qu’elle est jolie, intelligente et raffinée. Son destin va croiser celui de quatre hommes qui espèrent tous tirer profit du crack pur-sang.

A travers eux, dans une intrigue où la beauté est souvent proche du sordide, où le seul être noble est le cheval… L’auteur nous entraîne dans les coulisses du monde des courses où l’élégance et le raffinement côtoient
la cupidité et la cruauté.

Après Opération Lazarus paru chez Pascal Galodé éditeurs en 2010, Jean-François Pré, célèbre chroniqueur hippique, signe ici son neuvième roman, probablement le plus noir et le plus cynique, dans un décor qu’il connaît particulièrement bien. Sur une ligne ténue où l’amour, l’humour, la dureté, la gloire et la magouille ne connaissent pas de frontière.

Avis de Claire

L’auteur a choisi de commencer son roman par une phrase de Céline, mise en exergue, « S’amuser avec la mort tout autant qu’il la fabrique, ça, c’est tout l’homme. » Le ton est donné, ce polar sera sombre, très sombre.

Jean-François Pré, grand spécialiste hippique, passionné par les chevaux, ne pouvait que mêler cet univers des courses à celui de son dernier ouvrage, Une passion dévorante.

L’auteur sait de quoi il parle, le vocabulaire est précis, incisif, professionnel. Pour les connaisseurs, c’est un régal. Pour les néophytes, il y a là matière à en apprendre un rayon sur le monde hippique.

La passion dont il est question dans le titre est de celle qui tue, qui balaie tout sur son passage. Une femme-mante religieuse, la très séduisante Pilar, aime un cheval et se sent prête à tout pour lui, même à tuer.

Toute en nuances, cette femme n’agit que par passion. Gravitent autour d’elle des personnages peu scrupuleux, contre lesquels elle protège son cheval, White Sword, « l’épée blanche », elle a également changé son prénom hispanique au profit du virginal Blanche, comme son cheval.

L’ambiance polar de ce roman lorgne du côté ouaté des classiques, l’auteur y va parfois de ses petites références « Comme le facteur, la chance sonne-t’elle toujours deux fois ? » [[Allusion au polar de James Mallahan Cain]] ou encore Georges Bataille, avec juste ce qu’il faut d’une petite touche british, qui n’est pas pour nous déplaire.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 334
Editeur : Pascal Galodé
Sortie : 19 janvier 2012
Prix : 20 €