Échappant à un commando de Forces spéciales (dirigé par Lorenzo Lamas) des terroristes (le leader étant incarné par Steven Bauer) se sont réfugiés sur une île pas si déserte que ça. Le titre du film donne un indice sur les très peu sympathiques habitants.
Cela pourrait déboucher sur un programme de science-fiction assez distrayante. Mais dès le début on constate des anomalies scénaristiques. D’abord la population animale n’est composée que de prédateurs. Les Raptors n’ayant aucun diplodocus ou iguanodon à se mettre sous la dent ont dû logiquement se mettre au régime herbivore.
Rien d’étonnant donc à ce qu’ils éprouvent une certaine agressivité lorsque des animaux à deux pattes débarquent sur leur île. Rien d’étonnant également à ce que commandos et terroristes surarmés n’apprécient guère. Voici le deuxième problème le trucage des impacts de balles sur les raptors n’est guère crédible. Les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur de ceux de Jurassik Park.
Quant au décor, la végétation correspond plus à l’Amérique du nord qu’à la mer de Chine. Cette île étant riche en arbres il y aurait deux solutions envisageables. Les embarcations ayant été détruites, personne ne songe à faire un radeau pour s’éloigner quelque peu des dinosaures voraces.
Enfin rappelons que les dinosaures étant des animaux il est étonnant que personne ne songe à faire du feu pour éloigner ces amateur de chair humaine crue. N’oubliez pas ces conseils au cas où vous vous retrouveriez dans une situation similaire sur le point d’être dégusté par des raptors.