OPK, tome 1 : No-Life – Avis +

C’était pas mal trouvé, Offline Player Killer, ça sonnait bien…Mais ça risquait de mal sonner si on n’arrivait pas très vite à un résultat à peu près tangible.

Agent d’Interpol Mark Marsten est un vétéran de 45 ans. En poste à Berlin il effectue un travail efficace, tout en bénéficiant de la présence d’une ravissante collègue dont il partage la vie.

Sans doute est-ce pour cette raison que son supérieur hiérarchique quelque peu jaloux lui annonce une promotion (hum…danger) et une mutation (tiens, donc…). Son nouveau poste se situe au sein de la division spéciale « Double A ». Une minute… A A cela signifie A comme Affaire et A comme…Asiatique. C’est ainsi que Marsten se retrouve à Shanghaï loin de sa dulcinée, mais flanqué de deux collaborateurs novices.

La première enquête concerne une fusillade dans un cybercafé. Les deux jeunes enquêteurs geeks tiennent à expliquer à leur patron ce qui signifie les jeux en réseaux. Ils génèrent de plus en plus de « no-life » dépourvus de toute vie sociale, mais aussi un business virtuel et un marché noir.

Curieusement les assassinats récents en Chine rappellent des exécutions similaires survenues à Séoul. Et c’est à ce moment-là qu’un des jeunes collaborateurs précise à Marsten que cette ville se situe en Corée du Sud…. À ce moment Marsten estime que cette mutation et ses collaborateurs vont être très dur à supporter.

Le scénariste du Tueur nous plonge dans une intrigue où le polar rejoint le high-tech. Comme dans sa précédente série on découvre que les sommes astronomiques en jeu se doublent de relations humaines complexes.

Fiche Technique

Scénario : Matz
Dessin : Fabien Bedouel
Couleurs : Pat Ryu
Editeur : 12 bis
Sortie : avril 2012
Prix : 13,90 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs