DVD : La Poupée sanglante – Avis +

Présentation officielle

Série de 6 épisodes d’après deux romans de Gaston Leroux, La Poupée sanglante et La Machine à assassiner

Avis de Claire

La Poupée sanglante et La Machine à assassiner, dont s’inspirent librement ces téléfilms, sont des romans de Gaston Leroux publiés en 1923 & 1924. Dans ses livres, on voit bien sa fascination pour les sciences modernes, les progrès de la médecine, mais aussi son côté morbide exacerbé.

Cet aspect est particulièrement bien exploité dans la série de Marcel Cravenne, dont le scénario de Robert Scipion a su retirer l’essentiel de cette histoire pour la rendre passionnante de bout en bout. Elle est également sublimée par un casting absolument irréprochable.

A Paris, sur l’Ile Saint-Louis, en 1920, le relieur Bénédict Masson (Jean-Paul Zehnacker) est amoureux fou de sa voisine, la belle Christine (Yolande Foliot). Il cache sous son extrême laideur l’âme d’un immense poète.

Mais elle est fiancée à son cousin, Jacques Quentin (Dominique Leverd), un jeune chirurgien qui semble passer beaucoup de temps à faire de mystérieuses expériences sur des cadavres. Avec l’aide du père de Christine, qui est horloger, il cherche, en secret, à créer une poupée grandeur nature…

Le marquis de Coulteray (Georges Wood), le propriétaire de la boutique du père de Christine, qui vit dans le manoir du quartier, est un homme inquiétant. Sous des apparences débonnaires, il cache une personnalité trouble et perturbée. Il semble dominer et terrifier constamment son épouse (Edith Scob), qui prétend que son mari lui suce le sang…

L’histoire met en scène plusieurs personnages, dont le rôle dans l’intrigue est pour chacun primordial, on retrouve le schéma bien connu chez Leroux de la belle héroïne (Christine) désirée par un monstre – ou qui a en tout cas l’apparence d’un monstre – (Bénédict) et qui aime un jeune homme qui semble tout à fait sain.

Mais l’intrigue est beaucoup plus complexe en réalité, le monstre n’est pas celui que l’on croit, l’apparence est bien souvent trompeuse… Plusieurs histoires se mélangent et convoquent pour nous les personnages parmi les plus noirs du fantastique, le suspense va croissant et l’on ne peut se détacher de cette histoire jusqu’au final, brillant !

Fiche technique

Sortie : 3 janvier 2012
Avec Dominique Leverd, Edith Scob, Georges Wood, Jean-Paul Zehnacker, Ludwig Gaum, Yolande Foliot…
Disques : 2
Durée : 335 minutes (6×52 minutes)