Ciné + Emotion – Le scaphandre et le papillon

Rédacteur en chef du magazine féminin Elle, Jean-Dominique Bauby est victime d’un accident vasculaire-cérébral, qui entraîne un « Locked-in syndrome » ou syndrome d’enfermement.

S’il est tout à fait conscient à l’intérieur de lui-même et ressent la douleur, il ne plus bouger. Seul le battement d’une paupière lui permettra de faire publier ce témoignage, Le Scaphandre et le papillon. Il disparaîtra trois jours après cette parution.

L’adaptation est aussi émouvante que réussie. En faisant le choix osé d’une caméra subjective, Julian Schnabel, réalisateur américain y gagnera plusieurs prix, dont un Golden globe mais également un prix à Cannes.

Autour d’un Mathieu Amalric aussi crédible que charismatique, on retrouve Emmanuelle Seigner (pour une fois assez juste), Patrick Chesnais, Jean-Pierre Cassel, Anne Consigny, Niels Arestrup… s’il n’y avait qu’une raison de voir ce film, cette brillante distribution serait un excellent prétexte !