Orange Ciné Max – Blonde Ambition

Ce long métrage a failli sortir au cinéma mais n’a pas dépassé le test des projections presse. Ce n’est pas qu’il soit vraiment nul… c’est surtout que Jessica Simpson, blonde héroïne, est trop dans son rôle et que son peps semble être sous amphétamine plutôt que lié au grand air de son Midwest natal.

De plus, excepté l’actrice, on a l’impression que personne n’a pris au sérieux le scénario ce qui peut offrir au spectateur égaré des moments hilarants, mais qui n’auraient pas dû l’être[[notamment lors d’une même scène, Jessica Simpson se retrouve avec une perruque blonde hideuse, puis de nouveaux ses cheveux puis une nouvelle perruque ou lorsque la jeune femme s’éloigne et que l’on ne voit que son dos, tout à coup c’est sa doublure lumière avec une nouvelle perruque totalement visible…]].

Son personnage venant de l’Oklahoma, est caricaturé par une personne outrageusement bronzée aux UV, maquillée comme un pick-up volé, décolorée platine, refaite d’à peu près partout et très white trash, qui rote à table, mâche un chewing-gum à s’en décrocher la mâchoire, parle mal, etc. ça ne le fait vraiment pas ! On est loin de la fille saine et pleine de bon sens qu’elle était sensée représenter.

Face à elle nous avons Luke Wilson, le même boy next door que dans La revanche d’une blonde, qui offre une prestation calée au genre, mais que l’on voit finalement peu. Heureusement que Rachael Leigh Cook, Penelope Ann Miller et Larry Miller sont là pour nous rappeler qu’être comédien est un véritable métier, qui se mérite, et est pourvu d’une technique qui s’entretient.

Une jeune femme jolie comme un coeur vient à New York pour trouver du travail après une déception amoureuse. Bien qu’elle semble un peu idiote (!), elle possède de nombreux talents qui vont lui permettre de se rendre indispensable…