Dénonciation sans concession (mais hollywoodienne bien évidemment) des dérives du système carcéral américain, le scénario est tiré d’une histoire vraie.
Le réalisateur, Stuart Rosenberg, qui avait mis en scène l’impressionnant Luke la main froide, réussit à créer un film coup de poing efficace, réaliste et classique mais sans génie ni moments inoubliables.
La première partie est nettement plus passionnante, du fait du double jeu du personnage principal. Robert Redford, Yaphet Kotto et David Keith sont impeccables.
Du cinéma engagé pour adultes de qualité, comme on savait le faire jusqu’à la fin des années 80…