Liés par le danger d’Ann Voss Peterson
Présentation de l’éditeur
Melissa Anderson a beau être aussi belle que qualifiée, Nick enrage d’avoir à supporter sa présence à ses côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit précisément cette femme qui soit assignée à sa protection et à celle de Jason, son fils de quatre ans ? Tout, en elle, lui rappelle l’ex-épouse qu’il a eu tant de mal à oublier et qui a voulu lui arracher son fils : sa blondeur, sa silhouette svelte, ses courbes affolantes, mais aussi son ambition et sa farouche indépendance… Pourtant, il n’a pas le choix : témoin d’une fusillade, recherché par les tueurs, il va devoir coopérer avec Melissa – sauf à mettre en danger Jason, l’enfant qu’il aime plus que tout au monde…
Avis de Marnie
Le point fort de Ann Voss Peterson, quand cela fonctionne bien évidemment, se situe au niveau de la complexité vraiment intéressante de ses intrigues qui parviennent presque à être plus passionnantes que les huis-clos dans lesquels sont entraînés ses héros.
La construction est limpide : nous vivons seulement l’instant présent, rythmé par l’action prédominante, avec une atmosphère baignant dans le danger, ce qui crée alors une tension sexuelle, ici entre nos deux héros, Melissa et Nick.
Le seul petit souci, c’est que le format empêche d’approfondir vraiment les caractères. D’où Melissa sort-elle ? Aucune idée… Hormis un mariage raté et son existence dans un ranch, que sait-on du passé de Nick ? Rien. Ce n’est pas un vrai problème, mais cela rend le tout légèrement superficiel, comme l’évolution des sentiments à peine ébauchée, tant les rebondissements de l’intrigue emportent tout sur leur passage. Défaut ? Non pas spécialement, c’est un choix délibéré que le lecteur pourra apprécier ou non !
Plus suspense que romantique, cette histoire est un efficace et « agréable » page-turner.
Un rival bien trop séduisant de Marie Ferrarella
Présentation de l’éditeur
Taylor McIntyre déteste qu’on marche sur ses plates-bandes. Elle sent donc monter la colère quand elle apprend que J.C. Larido, ce détective privé imbu de lui-même et opportuniste, a obtenu l’autorisation d’enquêter sur la même affaire qu’elle. De surcroît, il semble s’être mis en tête de la séduire pour obtenir d’elle des informations ! Résolue à l’évincer, elle fait tout pour se montrer désagréable avec lui. Mais, au fil des jours, elle doit se rendre à l’évidence : tout détestable qu’il soit, J.C. est talentueux et son charme la trouble bien plus que de raison…
Avis de Marnie
Nous voici une fois de plus dans une des plus longues séries de la romance, les « Cavanaugh », mais rassurez-vous, pour ce seizième opus vous n’aurez pas le droit aux impressions récurrentes de la pièce rapportée qui assiste pour la première fois aux petits-déjeuners très particuliers (même s’il en est question…) d’Andrew Cavanaugh !
Marie Ferrarella qui doit frôler à ce jour les 230 romans, parvient à soigner la partie suspense et signer une intrigue digne de cette collection, ne ménageant pas les coups de théâtre fort appréciables.
Le lecteur peut aussi apprécier les qualités indéniables de la partie romance, avec une jolie et touchante progression dans les sentiments de nos deux héros, très différents l’un de l’autre, mais tout aussi sympathiques. Homogénéité est le maître-mot d’un auteur qui n’a plus rien à prouver.
Elle sait concocter des effets, rendre le tout légèrement sexy, intégrer des dialogues que ne renieraient pas Maddy et David de la série Clair de Lune ! Par contre, vu le format, Marie Ferrarella a du sacrifier ce qui aurait pu être un ressort de comédie ou d’originalité, soit la façon très personnelle de Taylor de mener des enquêtes qui nous est expliquée au départ, et qui disparaîtra malheureusement trop rapidement de l’enquête. Ahhh, ces formats trop courts !
Du cousu-main maîtrisé de bout en bout par un auteur plus que confirmé !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 438
Editeur : Harlequin
Collection : Black Rose
Sortie : 1 mai 2011
Prix : 6,45 €