Destins, tome 8 : Family Van – Avis +/-


– La seule chose de sure est qu’une piqure attend un assassin… et notre bel état du Texas ne laissera pas la seringue moisir trop longtemps.

La jeune femme a participé à une attaque à main armée par idéal et surtout par amour pour son complice. Après bien des années, la justice est sur le point d’être rendue. La criminelle se trouve dans le couloir de la mort dans l’attente de son exécution. Seul problème : elle est innocente.

Alors que Jane se rapproche de son trépas institutionnalisé, Ellen (la véritable coupable) a hésité. Mais finalement elle a décidé de se livrer aux autorités américaines. Celles-ci ont refusé de l’entendre de même que n’a pas été écouté le policier qui l’avait affronté autrefois. Lui est persuadé que la véritable coupable se trouve en dehors des murs de la prison.

Mais Ellen qui avait accepté son destin se retrouve en plein désarroi, sans but dans la vie. En allant voir sa mère elle rencontre un groupe de marginaux (étudiants, artistes, autistes) se déplaçant dans un van Wolkwagen. Cela donne lieu à un road-movie pittoresque alors que la peine de mort est sur le point d’être appliquée à une innocente

Cette suite directe du tome 4 de la série aux nombreux auteurs est illustré par Loïc Malnati. Ceci nous donne droit à une surprise graphique. Personnellement je n’ai pas reconnu son style caractéristique des séries de fantasy et de science-fiction qu’il avait illustré avec talent[[Anahire (Delcourt), L’Ancêtre programmé, Fides (Les Humanoïdes Associés), Apocalypse (Daniel Maghem), La mémoire du bamboo (Soleil), Wounded (Bamboo)]]. En fait le dessinateur a délibérément choisi une variation sur le thème de la ligne claire, ce qui procure un résultat intriguant, à voir comme une expérience graphique.

Fiche Technique

Scénario : Frank Giroud & Philippe Bonnifay
Dessin & Couleurs : Loic Malnati
Editeur : Glénat
Collection : Grafica
Sortie : janvier 2011
Prix : 13,50 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs