Sherman, tome 1 : La promesse, New York – Avis +/-

En Amérique, il n’y a pas de milieu. Seulement des gagnants et des perdants. Pour découvrir ce que l’on est , autant le savoir, on n’a pas le choix… il faut au moins être prêt à se battre !

Incarnation du rêve américain, Robert Sherman se présente à l’investiture du parti démocrate pour l’élection présidentielle. Sa carrière politique se heurte aux balles d’un assassin. Alors qu’il est entre la vie et la mort son père Jay Sherman reçoit un coup de fil anonyme qui lui annonce que c’était lui qui était visé. La vengeance sera lente et méthodique : après son fils, viendra sa fortune et enfin, lorsqu’il sera entièrement ruiné, sa fille Jeannie mourra.

Alors que le F.B.I. enquête et que l’adversaire invisible frappe, Jay se remémore sa jeunesse d’enfant des rues fuyant la police corrompue puis travaillant pour la pègre au sein d’un gang irlandais.

Ce thriller se déroule essentiellement dans les années 40 avec de fréquents flashbacks. On retrouve certains personnages vieillissant au cours des décades, tels le sergent Mc Everett de la police, îlot d’intégrité au milieu d’un océan de corruption et passé au F.B.I.

Il peut être surprenant que le corrompu et xénophobe J. Edgar Hoover tolère dans son équipe un haut-gradé honnête et dont l’un des adjoints est une jeune femme hispanique. Mais après tout, il s’agit d’une fiction.

Fiche Technique

Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Griffo
Couleurs : Roberto Burgazzoli
Editeur : Le Lombard
Collection : Troisième vague
Sortie : janvier 2011
Prix : 11,95 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs