Un mariage chez les Hudson/La brûlure d’une étreinte -Avis + et –

Un mariage chez les Hudson de Maureen Child

Présentation de l’éditeur

Quelques mois plus tôt, Valérie a quitté Devlin, son mari, dont la froideur et les absences perpétuelles lui étaient devenues insupportables. Une décision irrévocable et qu’elle entend bien sceller au plus vite par un divorce. Mais lorsque, à sa grande surprise, Devlin vient la trouver pour lui proposer de reprendre la vie commune, elle est très troublée. Devlin est-il sincèrement amoureux d’elle, comme il le prétend, ou ne souhaite-t-il la reconquérir que pour sauver l’honneur de la puissante famille Hudson ?

Avis de Marnie

Sixième et dernier volume de la saga des Hudson écrites à plusieurs mains et après que trois seulement ont été traduits (?), soit Fiançailles chez les Hudson, L’enfant secret de Jack Hudson, Sous le charme d’un Hudson, voici Un mariage chez les Hudson. Étonnant comme cette série sur les nababs de cinéma parvient à faire sortir le meilleur d’auteurs considérées seulement comme d’honnêtes écrivains. Ainsi, Maureen Child réussit non seulement à terminer cette saga avec flamme et émotion, mais elle apporte une vraie consistance et une certaine originalité surprenante.

Si toute la famille Hudson est sous les feux des projecteurs depuis deux générations, elle déchaîne carrément rumeurs et commentaires depuis qu’il a été révélé que la petite dernière est en fait l’enfant adultérin du propre frère de Markus, le chef de la grande famille hollywoodienne.

Son épouse, Sabrina et lui se sont séparés à la grande consternation des enfants Hudson, et notamment de l’aîné Devlin, qui ne supporte pas la trahison de sa mère. Il a clamé à tous et toutes, y compris à sa propre épouse qu’il a fait un mariage de raison, alors qu’il est clair que celle-ci est folle amoureuse de lui. Lorsque commence l’histoire, Valérie est partie depuis quelques mois, nous sommes le 14 février, et Devlin décide qu’il est temps que sa femme revienne à la maison…

Ce qui est astucieux et original, c’est l’introspection à laquelle s’est déjà livrée Valérie, avant que commence le roman. Folle amoureuse de son époux, elle s’était coulée dans le moule qu’il souhaitait, brimant sa propre personnalité pour devenir l’épouse rêvée, c’est à dire une potiche inexistante. Leurs relations sexuelles sont désastreuses depuis leur nuit de noces, certainement à cause d’un manque de communication flagrant.

Valérie va donc accepter de revenir mais à ses propres conditions. Commence alors pour Devlin une période où il va osciller entre panique et ravissement, passion physique et incertitude avec surtout la peur de trop se livrer et donc de souffrir. C’est très bien amené et le tout sonne juste, avec en prime de petites scènes de sensualité érotiques rafraîchissantes.

Un ton et un style très agréable !


La brûlure d’une étreinte de Jules Bennett

Présentation de l’éditeur

Abby a parfaitement conscience que les sentiments qu’elle éprouve pour Cade Stone, son patron, sont bien trop forts pour une simple relation professionnelle. Un désir de toute évidence réciproque, à en juger par l’attitude de Cade, mais auquel elle a pourtant toujours refusé de céder. N’est-il pas de notoriété publique que ce séduisant homme d’affaires s’est juré de ne jamais se marier, et accumule les conquêtes sans jamais s’attacher ? Elle est donc sous le choc lorsque, un matin, Cade lui annonce son mariage imminent. Un choc d’autant plus grand qu’il a l’intention de lui en confier l’organisation…

Avis de Marnie

Cette critique sera très courte… (Profitez-en !), ce roman n’a aucun intérêt. Ce n’est pas que Jules Bennett écrit mal, ou que son style laisse à désirer, mais pour écrire une histoire, il aurait fallu la prévenir qu’un auteur a besoin d’idées. Il n’y en a aucune. Si vous lisez la quatrième de couverture, tout est raconté, tout est dit. Abby est folle de son patron qui ne la regarde jamais. Ils vont voyager d’île en île, dans des endroits de rêve où elle va se balader à moitié nue pour lui prouver qu’elle existe. Au bout d’un moment, notre héros particulièrement obtus, va lui sauter dessus. Mais bon, il est fiancé tout de même…

Dire que nous nous ennuyons serait un euphémisme ! Tout est tellement attendu sans aucun, aucun rebondissement que nous avons l’impression que l’auteur fait tout pour étirer ce récit qui aurait été une parfaite petite historiette d’une trentaine de pages. Jules Bennett est un tout jeune auteur qui écrit seulement depuis 2007, si elle n’a déjà plus d’idée, autant qu’elle fasse autre chose !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 423
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 février 2011
Prix : 6,45 €