Après avoir été décrié, le genre western-spaghetti (puisque tourné par des Italiens) a gagné ses lettres de noblesse grâce à Sergio Leone, que l’on associe souvent avec la musique de Ennio Morricone.
Le bon, la brute et le truand est l’une des meilleure réussite et dont le casting en fait un film culte : l’énigmatique Clint Eastwood (le Bon), le spectaculaire Lee Van Cleef (la Brute), et l’excellentissime Eli Wallach (le Truand).
De phrases en scènes cultes, le spectateur assiste à la recherche d’un butin par trois hommes diamétralement opposés qui vont se tirer dans les pattes, chacun à leur manière, pour gagner une longueur d’avance sur l’autre.
Tourné dans le sud de l’Espagne, le film dure près de 3 heures. Chose amusante Van Cleef et Wallach ne savaient pas monter à cheval, et chaque scène en contenant devait être préparée longtemps à l’avance, notamment pour Van Cleef qui en avait une peur presque phobique.
Et pour terminer, citons le Blondin parlant au Truand Tuco : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »