TCM – Les sept femmes de Barberousse

Certes, cette comédie musicale a beaucoup vieilli… entre la douce voix de soprano tremblotante de Jane Powell et le physique avantageux du ténor Howard Keel, avec en toile de fond des cowboys chantant… vous pourriez ricaner.

Ce délire revu et corrigé de l’épisode de la mythologie romaine de l’enlèvement des sabines garde pourtant un certain charme, dû en parti au Technicolor qui met en valeur les décors de carton-pâte sensés ressembler à l’Oregon en 1850, des chansons délicieusement enjouées et une mise en scène énergique d’une gaité communicative.

Mais surtout, surtout, le vrai coup de génie qui rend quelques moments inoubliables, c’est la chorégraphie… musclée. Nos sept héros sont des bûcherons et pas l’ombre d’une seconde, on ne peut mettre en doute leur virilité, surtout quand on s’appelle Russ Tamblyn (que l’on retrouvera dans un rôle phare dix ans plus tard dans West Side Story), ou encore le sous-estimé mais qui fut un des plus grands danseurs d’Hollywood, Tommy Rall, qui ont une façon bien particulière de jouer avec leurs haches.

L’apogée de l’Age d’Or de la comédie musicale !