Le temps d’une valse/ Le cadeau du destin – Avis – et +

Le temps d’une valse Stella Bagwell

Présentation de l’éditeur

Parce que son fiancé l’a abandonnée, enceinte de plusieurs mois, Alexa n’a d’autre choix que de retourner s’installer dans l’hacienda familiale, où elle espère trouver le calme et la solitude qui lui permettront de préparer dans de bonnes conditions l’arrivée de son bébé. Aussi est-elle particulièrement contrariée de découvrir que son frère, soucieux de sa sécurité et de son bien être, a demandé à un certain Jonas Redman de veiller sur elle. Car le beau, le mystérieux Jonas est bien trop séduisant pour sa tranquillité d’esprit…

Avis de Marnie

Encore malheureusement une romance totalement ratée… Enceinte d’un abruti dont on se demande la raison pour laquelle une femme sensée pourrait avoir l’idée saugrenue de tomber amoureuse, Alexa n’est qu’à plus qu’à quelques jours de son accouchement lorsqu’elle se retrouve totalement seule (ses proches ont visiblement d’autres choses urgentes à faire) avec le contremaître chargé de jeter de temps en temps un coup d’oeil sur ses faits et gestes, alors que le pauvre n’en demandait pas tant !

Le reste est à l’avenant, notre héros est en fait un ranger qui surveille une bande de voleurs de bétail… et il surveille… et il surveille… et un jour de mauvais temps, il s’improvise sage-femme, avant de reprendre la surveillance. Il part deux jours en ville assister à un procès au cours de laquelle il doit témoigner mais l’audience est ajournée, puis reprend et notre pauvre Jonas s’ennuie beaucoup d’Alexa, et nous, nous ennuyons tout court.

Aussi peu convainquant que peu intelligent. Stella Bagwell pensait visiblement à autre chose en l’écrivant.

Le cadeau du destin, Jan Colley

Présentation de l’éditeur

En dépit de la merveilleuse nuit qu’elle a passée entre les bras d’Adam Thorne, Jasmine n’a jamais cherché à contacter. Parce qu’elle se méfie un peu de cet homme trop beau et trop sûr de lui, mais surtout parce que, désireuse de faire oublier sa sulfureuse réputation d’enfant gâtée et ses frasques de jeunesse, elle s’est juré de se tenir à bonne distance des hommes. Pourtant, lorsqu’elle apprend que son père, gravement malade, s’inquiète de la savoir toujours célibataire, elle finit par se décider à appeler Adam. Non pour reprendre le fil de leur histoire, car cela il n’en sera jamais question, mais afin de lui demander de jouer le rôle de son fiancé. Juste pour quelques semaines…

Avis de Marnie

Suite directe des Amants de Wellington , l’histoire d’Adam, le frère de Nick, tient en grande partie ses promesses, grâce à un scénario assez original. Nous avions fait la connaissance de Jasmine, dans le précédent roman, mais ici, c’est son passé pour le moins singulier qui nous est raconté à l’aide d’une habile mise en scène pleine de suspense.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce passé révèle quelques surprises. Contrairement à ce qui est indiqué sur la quatrième de couverture, cela n’a rien à voir avec une « sulfureuse réputation d’enfant gâtée ». Le contexte est aussi intéressant lorsque l’auteur prend la peine de comparer les modes de vie anglais et néo-zélandais, sur lesquels elle revient souvent avec intelligence.

Le petit bémol vient de l’intermède bien long, en rupture de ton et d’ambiance, dans lequel se joue un faux concert du nouvel an autrichien… Trop de clichés nuisent à la féérie et au rêve. Jan Colley est nettement plus douée lorsqu’elle s’attaque aux rebondissements assez cruels qui atteignent l’héroïne en plein coeur. Soudain, l’émotion est présente, Adam, dont la personnalité était assez superficielle prend alors une vraie profondeur, et la douleur digne de Jasmine est un modèle du genre !

La fin un tout petit peu trop expédiée nous fait prendre conscience que Jan Colley devrait s’attaquer aux formats plus longs.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 436
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 juin 2010
Prix : 6,30 €