Une fascinante inconnue de Anna DePalo
Présentation de l’éditeur
Que Gage Lattimer soit l’un des hommes les plus puissants et les plus séduisants de New York, Jacinda s’en moque éperdument. Pour elle, il est surtout manipulateur et malhonnête, et elle entend bien le prouver par n’importe quel moyen. Mais alors qu’elle réussit à se faire embaucher chez lui comme gouvernante, elle s’aperçoit bientôt que cet homme, qu’elle croyait pourtant détester, éveille en elle des sensations terriblement troublantes…
Avis de Marnie – Avis –
Cinquième et dernier volet de la série « Park Avenue », après Mariage sur commande, Une demande si troublante, Au-delà du mensonge, et La force d’une rencontre, nous attendions avec impatience la résolution de l’énigme concernant les scandales, les chantages, le meurtre déguisé en suicide d’une femme, qui constituaient le fil rouge de tout ce qui se déroulait dans cet immeuble parallèlement aux histoires racontées par plusieurs auteurs.
Malheureusement, Anna DePalo nous apporte le pourquoi du comment au détour d’une porte, tel qu’on le raconte soudain à l’héroïne et qui tombe totalement comme un cheveu sur la soupe. Plus qu’expédiée, la solution tient en quatre pages avant la fin, alors que Jacinda, soeur de la pauvre fille assassinée était justement en train d’enquêter elle-même…
Le nombre de maladresses ou d’incohérences dépassent l’entendement. Que penser de l’héroïne qui se fait passer pour une femme de ménage pour pouvoir tranquillement fouiller un appartement… et ce pendant cinq mois, alors qu’elle est toute la journée seule dans le logement ? Que dire sur une très bonne idée de délit d’initiés qui aurait pu avoir un vrai potentiel entre suspicion et suspense, mais que là encore, on vient dire soudain : on n’enquête plus, on a trouvé que ce n’était pas vous. Ah bon ?
Que dire du héros qui est fortement attiré par sa femme de ménage et qui on ne sait pourquoi lui laisse seulement des petits post-it pour lui demander telle ou telle tâche, ne trouvant pas l’occasion pendant cinq mois de faire une tentative d’approche ? Que penser d’une héroïne qui pleure plus parce que sa soeur avait eu une aventure avec un homme marié que parce qu’elle est morte ? Même la fin est stupide…
Anna DePalo est passée totalement à côté de l’histoire. Elle devrait cesser les oeuvres de commande !
La flamme du désir de Anne Oliver
Présentation de l’éditeur
Lorsque Cameron Black lui propose de réaliser un tableau pour sa galerie d’art, Didi n’en croit pas ses oreilles. Quel culot ! Comment cet arrogant personnage ose-t-il lui demander de collaborer avec lui ? Même s’il est terriblement séduisant, c’est tout de même à cause de lui qu’elle vient de perdre son travail et son appartement. Pourtant, si elle meurt d’envie de lui dire ses quatre vérités, elle sait également qu’elle n’est pas en mesure de refuser une telle proposition…
Avis de Marnie
Attention un nouvel auteur est né et bien évidemment, comme souvent en ce moment, elle est australienne ! Anne Oliver écrit depuis 2006 et le moins que l’on puisse dire c’est que le talent est indéniable. Ici, l’imagination est au rendez-vous. D’un point de départ classique, soit la pauvre petite artiste très pauvre recueillie par un milliardaire autoritaire et impitoyable, Anne Oliver va renverser rapidement les valeurs et jouer avec les classes sociales, de façon assez malicieuse.
Cela fonctionne de bout en bout, grâce à un ton qui fait réaliste (alors que nous sommes en pleins clichés !), des dialogues très enlevés, des scènes sensuelles… très sensuelles, de l’humour, de l’émotion, tout y est pour nous faire passer un excellent moment. Ce jeune auteur maîtrise parfaitement son propos et met en scène deux héros aussi fragiles et forts qu’attachants.
Le contraste avec le ton « moralisateur passéiste américain » de l’autre récit n’en est que plus saisissant. Si seulement cette collection nous présentait plus d’histoires de ce genre, nous serions comblées !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 438
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 mai 2010
Prix : 6,30 €