Arte – Frenzy

Avant dernier film de Hitchcock, il symbolise le retour aux sources, soit l’Angleterre, du grand maître du cinéma.

Si le réalisateur avait toujours su jouer avec l’humour, le drame et le suspense, cocktail ou règne un seul maître mot, divertissement, il franchit ici la frontière de façon bien singulière entre le supportable et le nauséabond, notamment en opposant un gentil bien peu sympathique (le falot Jon Finch dont la partition est bien mince), et un méchant, ou plutôt un serial killer très méchant, séduisant, plein d’humour et tout en charme (excellent Barry Foster).

Si la mort de Janet Leigh est devenu mythique dans Psychose, ici, celle d’Anna Massey est restée dans toutes les mémoires, à la limite du malaise. Avec cette oeuvre, Hitchcock va jusqu’au bout de ses obsessions et montre peut-être un gramme de trop en provocation et perversion… A vous de voir !