Les magiciennes des âmes perdues – Avis +

Présentation éditeur

Il n’y a pas de plaisir plus grand que d’apporter le réconfort. Telle est la devise des dames de compagnie de l’Ordre de la Rédemption, qui ont pour mission d’apaiser les coeurs en détresse. Quand Edward Delaw reçoit chez lui la douce Serena Faine auréolée de sa longue natte d’or, il découvre, émerveillé, une magiciennne docile, prête à tout pour assurer son bien-être.

Avec elle, il éprouve des plaisirs insoupçonnés qui lui permettent d’explorer les recoins les plus sombres de son âme. Serena est tellement douée qu’elle finit par attirer l’attention du sulfureux prince Cillian de Firth. Edward n’est pas possessif, mais jusqu’à un certain point…

Avis de Kamana

Megan Hart a su nous immerger dans un monde sensuel sans choquer. Là où d’autres trébucheraient et tomberaient dans le pornographique, elle a su donner une intensité à ses personnages, un attachement fort, une sensibilité touchante à chaque geste, à chaque acte charnel.

Le roman se compose de trois parties. Trois histoires centrées sur trois hommes blessés, blasés, dont le coeur et l’âme ont perdu le sens des mots vie, paix, amour. Une amitié proche de la passion les lie ainsi qu’un passé plutôt obscur qui les empêche de s’épanouir et d’entrevoir un avenir calme, serein.

Chacun d’eux aura affaire à une femme de l’Ordre de la Rédemption qui sera en charge de l’aider à trouver l’apaisement. Ces dames de compagnie sont à l’image du maître pour lequel elles servent, et l’une ne pourrait convenir à un autre homme qui ne la complèterait pas.

Pour apaiser l’âme parfois c’est par le corps que commence le bien-être et ici les scènes riches sensuellement sont en profusion. Mais le pouvoir de ces femmes passe surtout par la connaissance qu’elles ont de leur maître, et par l’anticipation de chacun de leur désir, qu’ils en soient conscients ou pas.

Dans ce roman point de description, ni au niveau du décor, ni sur le physique. Et cela est quelque peu perturbant surtout dans la première histoire, qui disons-le est la plus osée, la plus forte en émotions. Tellement prenante qu’elle en devient gênante et on se pose la question – si les deux autres sont du même ordre à quoi bon continuer ?

Là encore le talent de l’auteur ressort et force le respect car comme par magie nous nous retrouvons à lire l’accession à l’apaisement des deux autres personnages avec avidité. Avec une préférence pour la deuxième, après c’est une question de personnalité et de goûts.

Bref, nous dirons pour conclure que Megan Hart est un auteur talentueux qui a ressorti le pire de chaque personnage pour lui permettre d’accéder au meilleur, le tout enrubanné de scènes exquisément sensuelles qui ne laisseront aucunes d’entre-nous insensibles.

La présence d’un homme sous la main est fortement recommandée !

Fiche Technique

Format : poche
Editeur : J’ai Lu
Collection : Passion intense
Pages : 346
Sortie : 21 avril 2010
Prix : 6,90€