1939 est une année exceptionnelle dans l’histoire du cinéma. On y retrouve des chefs d’oeuvres, des inoubliables ou tout simplement de magnifiques histoires, Autant en emporte le vent, le magicien d’Oz, Vers sa destinée, Goodbye Mister Chips, la règle du jeu, Ninotchka ou encore Seuls les anges ont des ailes, mais aussi ce film qui reste la meilleure adaptation du roman d’Emily Brontë, qui pourtant, depuis, a été « victime » d’une dizaine de remakes.
Ce n’est pas le jeu complètement daté de Merle Oberon qui me fait affirmer cela, mais plutôt l’immense Laurence Olivier, totalement habité par le fameux rôle d’Heathcliff, qui campe un héros de romance incomparable. Son rival qui doit paraître fade est interprété par le brillant David Niven, qui tire admirablement son épingle du jeu en jouant sur la finesse et la délicatesse avec une grâce remarquable. Le scénario est signé par l’immense Ben Hecht… tout un programme.
Un classique plein de fureur, de passion et de vibrante émotion !