L’étoile du désert/Les amants de Wellington – Avis – et +

L’étoile du désert de Tessa Radley

Présentation de l’éditeur

Persuadé que Megan Radley est amoureuse du futur mari de sa cousine, et qu’elle s’apprête à gâcher leur mariage, le prince Shafir n’hésite pas à l’enlever et à la retenir prisonnière dans le désert, le temps de la cérémonie. Une décision qu’il ne tarde pourtant pas à regretter car il s’aperçoit très vite que celle qu’il prenait pour une aventurière de la pire espèce est en réalité une fascinante jeune femme…

Avis de Marnie

Est-ce que Tessa Radley pouvait faire pire que La prisonnière du désert ? Oui, L’étoile du désert est un ramassis d’incohérences, comme lorsque notre héroïne surprend une conversation qui ne lui est pas destinée entre le roi et son fils… or, vu qu’elle ne comprend pas l’arabe, on se demande comment elle réussit à interpréter ce qu’elle entend. Dommage, parce qu’il y a dans son récit, des éclairs d’imagination et même d’astuces qui pourraient aboutir à une intrigue intéressante.

Mais, plusieurs fois, elle frôle le ridicule quand elle ne tombe pas dedans avec ce genre de dialogue :
C’est une ordure, déclara Zara
Un chien, trancha Shafir
– un chien qui mange des ordures, renchérit sa cousine avec satisfaction

Megan se prit au jeu.

Un chien qui mange des ordures et qui est mangé par les puces, déclara-t-elle à son tour. Cette fois, le roi éclata de rire, et tout le monde fut gagné par l’hilarité.

Tant mieux pour eux, parce que non seulement certaines idées fantasmées sur l’Orient sont franchement limitées, mais l’auteur s’engouffre dans tous les poncifs du genre, la tête haute en ricanant !

Les amants de Wellington de Jan Colley

Présentation de l’éditeur

Avec sa beauté à la fois virile et mystérieuse, son incroyable magnétisme, Nick Thorpe est le seul homme que Jessica ait jamais aimé. C’est également le seul qui lui soit interdit. Leurs deux familles ne sont-elles pas ennemies depuis la nuit des temps ? Pourtant, même si elle sait que leur liaison n’a aucun avenir et que, tôt ou tard, ils devront se séparer, le désir qu’elle éprouve pour Nick est trop fort, trop intense pour être ignoré plus longtemps…

Avis de Marnie

Le titre en anglais est nettement plus adapté, Friday night mistress (La maîtresse du vendredi soir). En effet, nos deux héros se rencontrent chaque vendredi à l’hôtel pour un après-midi de « passion intense », et ce dans le plus grand secret, vu que leurs parents sont en guerre depuis près de trente ans. Ce qui n’était qu’une histoire de sexe commence à se compliquer sérieusement quand Nick et Jessica réalisent peu à peu, chacun de leur côté, qu’ils sont en train de tomber amoureux.

Avec une intrigue traitée tout d’abord comme une gentille comédie et non pas comme un tragique Roméo et Juliette, Jan Colley réussit une parfaite histoire sentimentale, aussi passionnée qu’émouvante, avec moments de joie, de sensualité, de drame, de rires et de colère. Au fur et à mesure que les rencontres se déroulent et que nos deux héros apprennent à se connaître, à échanger des confidences, leurs sentiments s’intensifient alors qu’ils tentent de résister à la brutale réalité qui surgit dans leur vie. C’est parfaitement bien écrit, bien imaginé, avec deux héros qui ont une vraie présence et chacun une fragilité intéressante.

Vivement la suite… avec le roman consacré à Adam, le frère de Nick, dont les prémices de son histoire nous sont racontés ici !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 439
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 janvier 2010
Prix : 6,30 €