– Leur nom est « kaiten ». Ce sont des torpilles humaines.
Nés dans une famille pauvre, Watanabe subit de nombreux tabassages. Comme son père et son frère, trop malades, sont incapables de travailler à la mine, cela signifie qu’ils sont antipatriotes et donc lui aussi, d’où de nouvelles séances de coups. C’est pour cela qu’il s’est engagé. Mais exprimer des doutes sur une mission-suicide entraîne une nouvelle agression. Pourquoi ne pas se porter volontaire ? Après tout quel autre choix reste t-il ?
L’auteur des mangas Sai Hello Black Jack [[Glénat]] et d’Umizaru l’ange des mers[[Kabuto]] nous entraîne cette fois dans un univers où les héros ne peuvent sauver des vies, mais juste s’entraîner à mourir.
L’utilité des attaques kamikazes n’est pas mentionnée [[seulement deux navires américains furent touchés par des kaitens]]. Cependant on peut constater que ce sont les agressés qui sont sanctionnés par les autorités militaires. On remarquera que la fin est obscure. Watanabe a t-il décidé de poursuivre son entraînement ou bien de se suicider avant l’attaque ? Mais ceci constitue une conclusion habituelle dans les mangas de Shyuho Sato. Le lecteur se retrouve régulièrement avec une interrogation : « et maintenant ? ».
Pour Watanabe, le seul choix possible consiste à déterminer le moment de sa mort.
Fiche Technique
Traduction : Thibaud Desbief
Conception & adaptation graphique : Tango Grafix & Eric Montésinos
Editeur : Kana
Sortie : août 2009
Prix : 8,50 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 208 p. dont 14 pages couleurs