He would rewrite the past to save the woman he loves.
The fearless Caleb Edge is one of three brothers assigned to the top-secret paranormal unit of an elite counterterrorism group. As a prized T-FLAC agent, Caleb uses his special mystical gifts to rewind history, halt evil in its tracks, and protect innocent people . . . like Heather Shaw.
The beautiful daughter of a terrorism financier, Heather watched her father brutally murder her mother. Now, to escape his clutches, Heather begins a new life, far from the realm of power and privilege in which she grew up. On the hunt for Heather’s father, Caleb hopes that Heather can lead him to his target, and he’ll do anything to achieve his objective – even if it means using his striking good looks to his advantage. But in the face of malevolent forces, Caleb doesn’t anticipate a burning conflict between duty and desire, or that he might have to use his power to turn back time – not for justice, but for love.
Avis de Callixta
Cherry Adair est un auteur expérimenté capable de produire de bons romantic suspenses qu’elle pimente de surnaturel mais Edge of Fear est à oublier très vite dans sa production, tant le livre est maladroit et poussif.
Pourtant cela commençait très bien ! Caleb Edge est le deuxième frère d’une fratrie de trois, chacun ayant son histoire. Il est aussi un agent d’une agence très particulière qui emploie des personnages aux pouvoirs surnaturels et dont le siège est dans le Montana. Caleb est d’origine écossaise et souffre d’une malédiction qui frappe sa famille depuis de longues générations. A chaque fois naissent trois fils qui ont beaucoup de mal à trouver le bonheur. Caleb et ses frères ont même décidé de ne pas avoir d’enfants pour rompre leur lignée et la malédiction. Caleb a été grièvement blessé dans une mission précédente et pour son retour sur le terrain, il doit simplement repérer une jeune femme, fille d’un banquier lié à la mafia. Heather Shaw a perdu son statut de riche héritière avec la disparition de son père mais Caleb compte sur elle pour le retrouver. Ajoutons que parmi les pouvoirs de Caleb il y a la possibilité de voyager dans le temps, idée excellente qui va malheureusement être gâchée par l’intrigue.
Sur ces excellentes prémices, le livre va s’écrouler. Caleb va entrer en contact avec Heather et tout de suite, le ton est maladroit et emprunté. La jeune femme terrorisée et qui se cache depuis des mois doit être approchée avec la plus grande prudence mais Caleb entre dans on appartement en lui révélant qu’il sait qui elle est et qu’elle a intérêt à lui dire où est son père…Ce n’est que le début des bourdes d’un agent qui doit concourir pour le plus mauvais espion de son agence. Tout est l’avenant : conscient de son erreur, il revient dans le temps (c’est pratique!) et tente une autre approche, celle de la séduction. Très souvent utilisée dans le romantic suspense, ce subterfuge où un personnage utilise l’attraction que l’autre éprouve pour lui pour parvenir à ses fins, met mal à l’aise ici tant les sentiments de Caleb sont confus et mal expliqués. Apparemment très attiré lui aussi, il agit pourtant avec beaucoup d’insensibilité.
L’histoire va alors aller de mal en pis frôlant dangereusement le ridicule. La tentative pour faire parler Heather en couchant avec elle n’apportera aucune information mais un bébé ! Et voilà, notre héroïne enceinte prise entre son père et ceux qui le recherchent (et ils ne sont pas tous gentils.) Tout sonne faux : l’attitude de Heather et de Caleb est incohérente par rapport au bébé. Les volte-face se multiplient. Caleb oublie qu’il ne voulait pas d’enfants et Heather qu’elle était prête à avorter. Caleb poursuit sa mission mettant en danger Heather et leur enfant… Le sommet est atteint lorsqu’on découvre que le bébé, Haricot pour ses parents depuis qu’ils ont vu la première échographie, a déjà des pouvoirs alors qu’il a quelques semaines d’existence dans le ventre de sa mère.
A ce stade, nous pouvons sérieusement nous interroger sur ce que Cherry Adair avait comme projet en écrivant ce livre ! Visiblement ce n’était pas de faire rire mais elle y parvient pourtant. La fin n’a pratiquement plus d’intérêt pour le lecteur qui cherche surtout à en finir !
Ce roman est à oublier très vite en espérant que comme à d’habitude, elle saura mieux trousser sa prochaine histoire, elle en est capable.
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 352
Editeur : Ballantine Books
Sortie : 25 septembre 2006
Langue : anglais
Prix :5,17 €