Présentation de l’éditeur
Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, Jimmy Tracy, un mauvais garçon new-yorkais, fuit en Angleterre en empruntant l’identité de sa victime. Sur place, il se retrouve presque malgré lui enrôlé dans l’armée britannique. Il se lie d’amitié avec Bert Dawson, militaire de carrière.
Tous deux aimeraient conquérir le coeur de Sally Briggs, la fille du sergent-major. Mais lorsque les combats font rage, l’amitié et la solidarité reprennent le dessus.
Avis de Eric
Jimmy Tracy est un mauvais garçon de New York. C’est plus qu’un mauvais garçon : c’est un type odieux et qui a toujours le dernier mot. Il se trouve à tort soupçonné du meurtre d’un Canadien perpétré par des joueurs chinois.
Plantant là sa dulcinée et vedette de music hall, il s’enfuit avec le passeport canadien de sa supposée victime. Sitôt arrivé en Angleterre il a une double surprise : il est accueilli et très attendu par une ravissante anglaise, laquelle le conduit aussitôt à son sergent-major de père qui l’enrôle dans une unité d’élite de l’armée britannique, en vertu d’un accord passé entre le sergent-major et un ancien compagnon d’armes canadien, le « père » de Jimmy.
Le reste de l’intrigue est assez simple, pas dit simpliste, et fonctionne bien. Il suit une instruction militaire en tire-au-flanc, ce qui ne l’empêche pas de montrer des qualités de tireur d’élite, et tente de déserter après s’être retrouvé par hasard aux côtés de son ancienne fiancée sur les planches du théâtre aux armées.
Mais s’il a de la répartie, il a aussi la poisse : il embarque clandestinement de nuit sur un paquebot qu’il croit à destination de l’Amérique du Sud et qui en réalité emporte son unité en Chine…
Ce film vaut par sa facture anglo-saxonne de l’entre-deux guerres et ses dialogues dans lesquels les personnages débitent du bon mot et de la répartie à la vitesse des mitraillettes.
Sans bouder son plaisir, l’on apprécie cette idée de la rédemption du héros à son corps défendant. C’est un esprit boy-scout, certes, mais cela change de cet air du temps qui nous sert des films cyniques et désabusés qui rendent pessimiste et frustré. Ici, il n’en est rien car l’on a respecté l’essence du cinéma qui se veut un spectacle de divertissement et qui entend le faire bien.
Fiche Technique
Avec Wallace Ford, John Mills, Anna Lee, etc.
Format : Noir et blanc, Dolby, Plein écran, Mono, PAL
Langue : anglais, sous-titré français
Région : 2
Disques : 1
Durée : 82 minutes
Studio : Opening
Sortie du DVD : 5 mai 2009
Bonus : « Raoul Walsh, grandeur et truculence » par Dominique Rabourdin (16 min)
Prix : 9,99 €