Ce long métrage fait partie des rares suites qui ont égalé ou même dépassé le premier opus. La reprise du sujet est améliorée par le choix du réalisateur de faire de Sarah Connor une personne borderline enfermée dans un hôpital psychiatre et le jeune John, un gamin rebelle placé dans des familles d’accueil et qui glise sûrement vers la délinquance.
Ce qui finit par emporter l’adhésion du public, c’est la très bonne idée de permettre que le second robot envoyé du futur est physiquement identique à celui qui a tant voulu atomiser Sarah, dans le premier film, alors qu’il est ici pour aider John et sa mère. De plus, l’action est immédiatement présente et le suspense est augmenté par la personnalité de l’acteur qui interprète le nouveau cyborg tueur : Robert Patrick.
Pour être juste et même si l’ensemble des comédiens est vraiment d’un très bon niveau, l’interprétation de Edward Furlong est ce qui parachève cette réussite. Il est vraiment dommage qu’il végète actuellement alors qu’il est doté d’une sensibilité qui lui donne un jeu de grande profondeur.
A revoir et revoir.