Paris Première – Les Canons de Navarone

Vu… vu, et revu ! Et c’est en plus un film de guerre… Mais, c’est intéressant de constater qu’il n’a pas pris une ride. Il y a d’énormes incohérences, des morceaux de bravoure impossibles, mais cela ne fait rien, on marche tout de même !

Les personnages sont à la limite de la caricature, à commencer par le héros, l’impénétrable et froid Gregory Peck, pur et dur comme il se doit, suivi par Anthony Quinn, qui arrive à nous faire croire qu’il est vraiment Zorba… Irene Papas est une passionaria qui traverse le film avec une violence âpre ou le sacrifice de soi est inscrit sur son visage, loin de l’image de Méditerranéenne soumise et effacée.

Mais c’est David Niven qui nous offre la plus belle des prestations, en incarnant avec son flegme légendaire mêlé surtout d’ironie grinçante, un soldat par obligation revenu de tout ! La musique, les décors magnifiques, les rebondissements, le suspense, le final… le film d’aventure dont on ne se lasse pas !