La maîtresse captive de Robyn Donald
En vacances à San Giusto, dans les îles d’Illyria, Leola aperçoit un soir, à la nuit tombée, d’étranges silhouettes rôdant autour de la vieille église. Troublée par cette scène insolite, elle s’avance pour mieux voir. Mais soudain, un inconnu, grand, musclé, la saisit dans ses bras pour l’immobiliser et plaque une main puissante contre sa bouche. Que cherche-t-il ? se demande Leola, épouvantée. Veut-il l’enlever ou au contraire la protéger en la réduisant à l’immobilité et au silence ?
Avis de Valérie : avis –
On est résolument dans le romanesque ici, puisque comme cela arrive, un auteur anglo-saxon invente un archipel en Méditerranée où des princes à la beauté sombre mais faisant penser à des princes vikings (selon l’héroïne) (!?) règnent et sont en plus très riches. Ce n’est pas à proprement parler mauvais, mais bourré de clichés ridicules et d’incohérences. La pauvre lectrice doit s’accrocher si elle veut rêver un peu.
Sept jours pour s’aimer de Anne Mcallister
Depuis qu’elle est adolescente, Sadie est amoureuse de Spencer Tyack. Tellement bien que, ses études finies, elle a refusé les postes prestigieux qu’on lui proposait pour revenir vivre à Butte, dans le Montana, et travailler avec lui. Un choix que Sadie n’a jamais songé à regretter même si durant toutes les années qu’ils ont ensuite passées ensemble, jamais Spencer ne l’a regardée autrement que comme une amie et une associée. Mais la situation devient intenable lorsque, dans le but d’emporter un contrat, il lui demande de se faire passer pour son épouse. Comment parviendra-t-elle à lui cacher ses sentiments s’ils doivent passer ensemble une semaine aux îles Fidji… en partageant la même chambre ?
Avis de Gaëlleb : avis +
Un roman dans la lignée de la collection dont le résumé pourrait laisser croire à un rapport de force entre collègues autours d’un mariage de façade alors qu’il n’en est rien. Nous rencontrons ici deux personnes se connaissant depuis toujours, s’aimant depuis autant de temps mais n’ayant jamais eu le courage de se le dire. Leur voyage aux Fidji servira de détonateur. En bref, voici une lecture plaisante aux scènes sensuelles explicites qui laisse une agréable impression.
Dans les bras du prince de Robyn Donald
Alors qu’elle passe quelques jours de vacances bien mérités à Coconut Bay, Giselle fait la connaissance du prince Roman Magnati d’Illyria. Consciente que cette rencontre n’aurait jamais pu se faire ailleurs que dans ce lieu paradisiaque, fréquenté par les grands de ce monde, Giselle se laisse griser et cède très vite aux avances du prince. Avant de découvrir qu’il lui a menti et qu’il s’est servi de sa naïveté pour mettre la main sur Parirua, le domaine familial qu’elle possède en Nouvelle-Zélande…
Avis de Domino : avis +
Un intrigue des plus classiques qui revisite avec un certain bonheur le thème archi-rebattu de la paysanne séduisant le prince charmant, sauf qu’ici la paysanne possède un tempérament de feu et que le prince n’est pas toujours très charmant ! L’originalité du roman tient à la personnalité des héros, à leurs relations explosives et au décor choisi, le nord de laa Nouvelle-Zélande. Malgré le convenu des situations et le dénouement prévisible, cette histoire se lit avec grand plaisir. On attendra même avec impatience les aventures de la sœur jumelle de l’héroïne prévues le mois prochain…
Prisonnière de la passion de Carole Mortimer
Si elle ne veut pas voir son héritage tomber dans les mains de son cousin, un individu veule qu’elle exècre, Gabriella découvre qu’elle va devoir épouser Rufus Gresham, le fils du second mari de sa mère, et vivre avec lui pendant six mois. Exaspérée tout autant que désemparée, Gabriella s’interroge : pourquoi sa mère et son beau-père ont-ils voulu la contraindre à partager la vie de Rufus, avec lequel elle n’a eu aucun contact depuis cinq ans ? Et puis, surtout, comment va-t-elle supporter la présence de celui dont elle est tombée autrefois éperdument amoureuse, et qui lui a toujours opposé un mépris glacial ?
Avis de Domino : avis +/-
On attend peut-être beaucoup trop de Carole Mortimer. Après nous avoir enchantés des années durant, ses derniers romans ont déçus et malheureusement, Prisonnière de la passion ne déroge pas à la règle. Si le livre se lit sans déplaisir, la surprise n’est plus au rendez-vous. Adieu fougue et brio, place à une intrigue banale à pleurer, à des héros prévisibles tout comme le dénouement. On ne s’ennuie pas mais on se prend à rêver à ses meilleurs romans, tels Quand le passé se venge ou L’ascenseur pour le 7ème Ciel….
Le frisson du souvenir de Catherine George
Lorsqu’elle se présente au domicile de Connor Jones, chez qui elle doit travailler comme gouvernante, Esther a la stupeur de reconnaître sous les traits de son nouvel employeur l’homme qui logeait, dix ans plus tôt, dans le petit bed and breakfast tenu par sa mère. Un homme au charme troublant, auréolé de mystère, et qu’elle n’a jamais oublié… Comme hier, Esther ne peut résister et tombe sous son charme. Tout en sachant qu’aujourd’hui encore, Connor lui est inaccessible, car non seulement il est le père d’une petite Lowri, mais il paraît inconsolable de la mort de sa femme…
Avis de Marnie : avis –
Une vraie déception que cette histoire de gouvernante qui tombe amoureuse de son patron… Catherine George nous avait habitué à bien mieux. Non seulement, il n’y a pas une once d’originalité dans cette intrigue… mais surtout, il ne se passe strictement rien, sauf deux péripéties des plus convenues. Nous nous ennuyons ferme ! Les héros sont ternes, le contexte sans relief. A éviter, mais nous attendons le prochain livre de cet auteur avec impatience, espérant qu’elle saura nous faire oublier ce faux-pas !
La vengeance de Vincente Farnese de Lucy Gordon
A la mort de son mari, Elise découvre que celui-ci a dilapidé toute leur fortune pour entretenir sa maîtresse, et qu’il ne lui reste plus rien pour vivre. Aussi accepte-t-elle avec reconnaissance l’aide que lui propose Vincente Farnese, l’homme d’affaires pour lequel son époux travaillait depuis peu de temps. Pourtant, malgré son soulagement, Elise ne peut se défaire d’une vague angoisse. Vincente Farnese est-il sincère quand il prétend vouloir l’aider, ou a-t-il une raison secrète d’agir ainsi ?
Avis de Marnie : avis +
Dans leur collection « Vengeance et passion », les éditions Harlequin ne pouvaient pas mieux choisir qu’un auteur confirmé comme Lucy Gordon, qui bien qu’elle écrive toujours le même livre, réussit à chaque fois à nous intéresser ! Donc, neuf fois sur dix, nous avons un tycoon latin ivre de vengeance, une jeune femme « méritante » qui l’épouse, cependant, le héros réalisant qu’il s’est totalement trompé, aura fort à faire pour recouvrer les bonnes grâces de la belle…
Franchement, cela fonctionne à tous les coups, et même mieux, Lucy Gordon s’améliore ! Son intrigue est plus complexe, avec rebondissements incessants à l’appui et tente une introspection digne de ce nom, dans un format qu’elle maîtrise totalement… l’azur classique par excellence… et justement l’excellence, cet auteur sait l’atteindre !
Un si doux mensonge de Lee Wilkinson
Pour prouver sa gratitude au seul homme qui ait jamais eu des prévenances pour elle, Gail a accepté d’aider Paul, son fiancé, à redresser sa situation financière. Mais très vite, elle se demande si elle n’a pas commis une erreur. Car l’aide qu’il lui réclame n’a rien à voir avec ce qu’elle avait imaginé. En effet, elle va devoir se faire embaucher par Zane Lorenson, le rival et l’ennemi de Paul, et ce dans l’unique but de lui soutirer des informations… Mais son malaise se mue en panique lorsqu’elle se retrouve face au richissime homme d’affaires. Car ce dernier n’est autre que celui qui hante ses rêves depuis huit ans et qu’elle croyait ne jamais revoir…
Avis de Valérie : avis +
Ce n’est pas avec ce roman que la collection va se moderniser, mais il est très agréable à lire, et malgré la niaiserie de l’héroïne qui ne se rend pas compte que son soit disant petit ami est une enflure de première, les personnages s’avèrent crédibles… dans un monde romanesque, bien sûr !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 149
Editeur : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1 avril 2009
Prix : 3,75 €