Présentation de l’éditeur
Ce livre a pour objet de traiter de la place de l’émotion en thérapie. Boris Cyrulnik et Mony Elkaïm rendent compte d’un colloque organisé par Michel Maestre et l’institut Psycom, ayant rassemblé plus de 3000 personnes. Les participations d’Edith Goldbeter, Martine Nisse, Jacques Pluymaekers et Romano Scandariato font le lien entre, d’une part, les concepts de résonance et de résilience et, d’autre part, les pratiques de ces cliniciens hors du commun. Le thérapeute doit-il neutraliser ses émotions et travailler avec le transfert et le contre-transfert, comme certains courants psychanalytiques peuvent le préconiser, ou, comme le propose la cybernétique, accepter les émotions et les utiliser en séance ? Abordée sous l’angle systémique, cette question est développée par chacun des auteurs selon la spécificité de leurs approches cliniques.
« La résilience est un concept apparu en France il y a moins de dix ans. Si un jour nous arrivons à bien structurer nos observations, nos expérimentations et nos théories, je pense que nous en ferons une théorie de l’anti-fatalité, de l’anti-destin. Ce sera une théorie du pouvoir thérapeutique de l’historisation. » Boris Cyrulnik
« J’utilise le terme de résonance pour désigner cette situation où ce que nous vivons a une utilité pour l’autre ou pour le contexte dans lequel ce sentiment émerge. Cette utilité consiste en général à renforcer l’autre dans ses croyances profondes, à renforcer la stabilité des croyances du système humain dans lequel nous vivons ce que nous vivons. » Mony Elkaïm
Sortie : avril 2009