Keroro, tome 12 – Avis +/-

– Je vais anéantir cette planète toute entière vous et moi compris !!
L’Armageddon apocryphe déclenché par cette tenue de cérémonie créera une onde transversale qui détruira cette planète en une fraction de seconde ! Ce sera une exécution charitable personne n’aura le temps de sentir la douleur !

Cela devait arriver, Angel Mois a pété les plombs. Ce n’est pas parce que les grenouilles extraterrestres sont dans l’incapacité de détruire la Terre que d’autres en sont incapables. Outre les tremblements de terre, voici qu’un typhon menace. Quelle importance pour l’unité du sergent Keroro ? Mais horreur ! Le cataclysme se dirige droit vers l’usine de fabrication des maquettes Gundam !

Le sergent Keroro est désespéré, d’autant plus qu’il doit se remettre du punch de Natsumi depuis qu’il a voulu prendre son bain avec elle. Comme si cela ne suffisait pas les créatures surnaturelles du folklore humain se manifestent le soir d’Halloween : monstres contre Aliens, l’affrontement sera épique !

Il est temps de signaler que ce manga évoque largement différents aspects de la culture japonaise. Ainsi lorsque les grenouilles extraterrestres élaborent une pastèque à la taille disproportionnée il s’agit d’une allusion au travail des agriculteurs japonais qui ont réussi à élaborer une pastèque de forme cubique.

On trouve également les catastrophes naturelles, la culture manga, les ninjas (Koyuki et Dororo), sans oublier les bains publics. Cette vénérable institution japonaise, lieu de résidence des ermites pas nets en quête d’inspiration pour leurs romans, lieu d’égarement masculin et lieu de violence féminine sur la gent masculine se trompant de salle, a connu un profond bouleversement au Japon. En effet le vil envahisseur américain a interdit la mixité dans les bains publics ! Avez-vous conscience du traumatisme psychologique à l’échelle d’une nation ? !

Fiche Technique

Traduction : Alexander Clarke
Adaptation graphique : Eric Montésinos
Editeur : Kana
Sortie : mars 2009
Prix : 6,50 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 180 p. dont 4 pages couleurs