Paris Première – La belle américaine

Si vous êtes comme moi interpellés par le manque d’imagination de TF1 qui programme dimanche soir Les bronzés font du ski, alors que France 2 nous présente pour la millionième fois Le Père-Noël est une ordure, laissez-vous séduire par ceux qui amusèrent la France la décennie précédente, la troupe des Branquignols de Robert Dhéry, pour cette Belle américaine, comédie où comme toujours avec lui, il s’amuse des classes sociales comme de l’apparence.

Un ouvrier achète pour 500 francs une superbe voiture, sa vie va s’en trouver transformée et il va vivre des aventures aussi tragiques que comiques. Cette histoire où nous retrouvons de façon kitch le Paris populaire des années 60 se lit sur plusieurs niveaux. L’humour n’est pas daté et joue totalement sur le décalage visuel.

L’interprétation de Robert Dhéry et de Colette Brosset, son épouse, est désarmante de drôlerie avec en prime le numéro de Louis de Funès qui deviendra célèbre trois années plus tard avec son premier gendarme…

Pour les cinéphiles, quel plaisir de retrouver tant d’acteurs alors peu connus : Michel Serrault en tête, mais aussi Jean Carmet, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Christian Marin, Jacques Fabbri, Jean Lefebvre, Jacques Balutin… avec aussi l’apparition de Jacques Charrier et de Pierre Dac.

Divertissant et nostalgique !