Secrets de famille/Un bonheur à bâtir – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Les Stanislaski : Secrets de famille

Comme tous les membres de la famille, Natasha, l’aînée des Stanislaski, parle avec un léger accent slave, et au fond de ses yeux noirs brille une petite flamme joyeuse et sauvage. Pourtant, la vie n’a pas toujours été tendre avec elle, et c’est afin de mettre à distance de terribles souvenirs qu’elle a quitté New York pour se réfugier dans une petite ville de province. Une existence tranquille qui va se trouver bouleversée par l’arrivée de Spencer Kimball, un homme solitaire et séduisant qui, tout comme elle, semble avoir traversé de douloureuses épreuves…

Les Stanislaski : Un bonheur à bâtir

En voyant Mikhail Stanislaski entrer dans son bureau, avec ses cheveux trop longs et sa démarche chaloupée, Sydney Hayward ne peut réprimer un mouvement d’exaspération. Encore un macho arrogant et trop sûr de lui ! Elle décide cependant de lui confier les travaux de réhabilitation de son immeuble. Une décision qu’elle ne regrette pas, car Mikhaïl est très compétent. Compétent et surtout terriblement séduisant… Mais, traumatisée par son récent divorce, Sydney refuse de céder à cette attirance qu’elle sent réciproque, et reste sur ses gardes…

Avis de Gaëlleb

Pour son trentième anniversaire, Harlequin a choisit de rééditer Nora Roberts, monstre sacré de la romance.

Ici nous retrouvons la fratrie Stanislaski et plus précisément Natasha et Mikhail. Enfants d’immigrés ukrainiens, ils aspirent tous deux à la même vie de couple que leurs parents toujours profondément unis après plusieurs décennies de mariage. Pourtant la vie a dresse des obstacles sur leur route et c’est non sans mal qu’ils trouveront leur âme sœur.

Grande dame de la romance, Nora Roberts compte des dizaines de livres à son actif. Adulée par certains, elle est aussi fortement décriée par d’autre. Dans le cas présent, elle nous propose deux romances cohérentes et bien structurées mais sans aucune émotion ni surprise. Suivant un schéma largement utilisé (une attirance rapide, une tension amoureuse, une situation idyllique, un éloignement et enfin une réconciliation), ces deux récits pêchent par leur trop grand classicisme et tombent dans la facilité (on notera toute de même que leur première publication se fit respectivement en 1990 et 1991).

Au final, on s’ennuie et on souhaite vite retrouver toute cette nouvelle génération d’auteur qui renouvelle le genre, ce qui est d’autant plus rageant, que Nora Roberts est capable de beaucoup mieux comme elle l’a prouvé avec sa récente trilogie des fleurs.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 565
Editeur: Harlequin
Collection : Les Stanislaski
sortie : 15 août 2008
Prix : 6,99 €


Prix: 6.64 €