L’oracle d’Elantra – Avis +

Présentation de l’éditeur

Dans la cité d’Elantra, Kaylin enquête avec son compagnon Severn sur la disparition d’un reliquaire magique. Au cours d’une visite au jardin des quatre éléments, elle aperçoit, à la surface d’un bassin, le visage d’une fillette qui l’appelle par son nom d’une voix désespérée. Aussitôt elle se lance sur les traces de la mystérieuse apparition, interrogeant sans relâche les différentes ethnies qui composent la Cité : Humains, Hawks, Dragons. Mages, et surtout les Tha’Alani, peuple télépathe aux facultés prodigieuses.

Bientôt Kaylin apprend qu’une enfant tha’Alani a été enlevée par un mage à l’ambition démesurée : Donalan Idis, prêt à torturer la petite fille pour lui voler ses pouvoirs et régner sur Elantra. Mais c’est un autre enfant – Everly, oracle visionnaire et peintre de génie – Qui fera à Kaylin la révélation suprême sous la forme d’un tableau la représentant avec tous ses tatouages : c’est elle, et elle seule, qui a le pouvoir de sauver Elantra…

Avis de Domino

L’oracle d’Elantra est la suite des deux premiers romans (Le secret d’Elantra et La cité d’Elantra) et on y retrouve les différents protagonistes, tel Severn son coéquipier au passé si mystérieux, Sanabalis, le seigneur dragon sans oublier l’énigmatique seigneur Nightshade. Elantra est toujours ce monde étrange partagé entre créatures magiques et simples mortels et la cité divisée en Fiefs et Domaines. Les péripéties s’enchaînent et Kaylin continue à se trouver au centre d’évènements qui la dépassent, mais auxquels, cependant, elle devra faire face. Elle doit continuer à payer de sa personne et, au fil de ses aventures, se révèle à elle-même. Le lecteur commence à deviner qui elle est, même si elle-même ne le sait pas encore…ou ne veut pas le savoir !

Si la quatrième de couverture résume bien l’ossature de l’intrigue, elle peine à restituer l’ambiance quasi-onirique baignant le roman. C’est peut-être là que réside le problème avec les livres de Michèle Sagara. En effet, on entre ou on n’entre pas dans ses romans. Il faut savoir s’abandonner au flot d’images dont elle bombarde le lecteur. Par moment la poésie prend le pas sur la narration au point de rendre le roman hermétique, et le secret est d’abandonner toute logique et de se laisser porter par la puissance évocatrice de l’auteur.

Fiche Technique

Format : moyen
Pages : 569
Editeur : Harlequin
Collection : Luna
Sortie : 8 août 2008
Prix : 7,50 €