N°6 : tome 3 – Avis +/-

Les doutes qu’elle avait eus tout à l’heure lui revinrent à l’esprit.

Mais qu’avons nous fait ? Comment avons-nous pu créer une ville pareille ? Où et quand nous sommes-nous trompés ?

La Cité n°6 est censée être une Cité idéale. Elle l’est en apparence pour ses habitants. Mais c’est en dehors de la ville que s’est réfugié Aster pour avoir découvert une maladie qui n’était pas censé exister.

Au sein de la Cité n°6, la mère d’Aster s’interroge, s’inquiète pour son fils, mais aussi pour Safu une amie de son fils qui a disparu. Elle voit dans cette disparition la main des autorités. Mais il est temps pour elle de bouger. Elle se trouve en effet pensive seule sur ce banc depuis bientôt une demi-heure et au-delà d’une demi-heure cela devient un délit.

Ce troisième tome devait être celui de l’action, de la tentative d’Aster pour libérer Safu du centre de redressement. Mais l’auteur n’a pu s’empêcher de mettre l’accent sur les personnages. Elle nous décrit Aster qui souffrant de la faim et de l’insécurité ne peut s’empêcher de conserver sa naïveté et sa foi envers l’espèce humaine. A l’extérieur de N°6 se trouve également « loueur-de-chien » bénéficiant d’une empathie avec ses animaux et qui à ses risques et périls met l’accent sur les contradictions du Rat. Le Rat : délinquant, acteur, voleur, d’une grande aptitude à la violence, haïssant la Cité N°6 et qui n’arrête pas de répéter qu’Aster n’est pas son ami.

Fiche Technique

Traduction : Momomi Machisda & Jean-Charles Vidal
Illustration de couverture : Toru Kageyama
Editeur : Edition du Rocher
Collection : jeunesse
Sortie : juillet 2008
Prix : 12 euros
Inédit, poche, 168 pages