Seras-tu lady, Gardénia ? – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Orpheline soudain réduite à la misère la jolie Gardénia quitte Londres pour aller demander asile à sa tante, la duchesse de Mabillon.

Arrivant de nuit, dans ce Paris de la Belle Epoque, elle découvre l’hôtel de Mabillon brillant de tous les feux d’une fête somptueuse, mais si frivole, si libre… Et c’est à regret, semble-t-il, que sa tante Lily lui accorde l’hospitalité.

La candide Gardénia souffre bientôt: pourquoi lui adresse-t-on tant de propos et de regards audacieux? Et pourquoi le séduisant lord d’Hartcourt, un instant amical, ne lui témoigne-t-il plus qu’un glacial mépris?

Avis de Trinity

Les livres de Barbara Cartland, nouveauté ou réédition comme c’est le cas pour celui-là, paraissent avec une régularité quasi-militaire, mais le style ne se renouvelle pas, loin de là. L’héroïne est toujours orpheline et réduite à la pauvreté et doit trouver de l’aide auprès d’un parent lointain ou en devant chercher un travail. Elle est toujours ravissante, innocente et franchement naïve, ne connaissant rien du monde extérieur puisqu’elle a été couvée et gâtée jusqu’au revers de fortune ou la mort de ses parents.

La seule originalité si j’ose dire est la personnalité du personnage principal masculin. S’il est comme d’habitude un riche aristocrate séduisant et séducteur, le fait qu’il soupçonne la jeune et jolie héroïne de viles intentions pendant tout le livre suffit à lui seul à apporter une pointe d’intérêt dans ce récit très banal. Heureusement, tout est bien qui finit bien, comme toujours chez la dame en rose.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 255
Editeur : J’ai Lu
Collection : Collect’or
Sortie : 21 août 2008
Prix : 5€