Présentation de l’éditeur
Une femme sous surveillance de Julie Miller
Le jour où Sarah Cartwright assiste, impuissante, au meurtre d’une femme, sa vie bascule. Immédiatement placée sous la protection de Cooper Bellamy, un ami de son frère à la police de Kansas City, elle ne tarde pas à céder au charme du séduisant inspecteur, dont la présence et la force la rassurent. Bien qu’encore sous le choc, et sous la menace d’un danger inconnu, elle passe dans ses bras la plus belle nuit de passion de sa vie… Une unique nuit, sans promesse d’avenir… Mais bientôt, alors que le tueur semble avoir retrouvé sa trace et qu’elle a plus que jamais besoin de Cooper, elle se rend compte qu’elle est enceinte de lui…
Un inconnu à ma porte de Dani Sinclair
Se pourrait-il qu’elle ait aimé cet homme ? Depuis le terrible accident dont elle a été victime quelques mois plus tôt, Josy a tout oublié de son passé… jusqu’à son nom. Aussi, quand un inconnu se présente à sa porte, prétendant être son mari et avoir absolument besoin d’elle, Josy est-elle partagée : si l’homme, avec sa haute stature et son regard de braise, lui évoque de doux souvenirs et exerce sur elle une attirance irrépressible, il l’emplit aussi d’un indescriptible sentiment de méfiance… Plongée dans la confusion la plus totale, mais espérant de tout son cœur que l’inconnu détient la clé de son passé, elle accepte de le suivre…
Avis de Marnie
Ces deux romans ont en commun un sujet bateau utilisé maintes fois dans les romantic suspenses… et ils en ont en commun d’avoir su moderniser et recréer une atmosphère suffisamment attrayante pour nous faire oublier cet aspect réchauffé !
Une femme sous surveillance
L’inconvénient pour cette histoire c’est d’être le septième tome d’une série The precinct mettant en scène des policiers de Kansas City. Donc, en une page, nous sommes envahis de personnages et de détails qui nous font quelque peu perdre notre latin… Le pire, c’est que d’après le prologue, le début de cette histoire commence dans le dernier tiers du roman précédent, ce qui est au pire frustrant et au mieux franchement irritant, ou l’inverse !
Passé cela, voici une intrigue comme nous le pensions banale, mais dont les péripéties assez excitantes tiennent leurs promesses. L’équilibre entre la complexité du contexte « suspense » et les relations sentimentales reste un des atouts majeurs. La tension nerveuse encouragée par la violence et les meurtres qui se produisent tout au long de l’histoire accentuent les difficiles sentiments qu’entretiennent les deux « amis » Sarah Carwright et Cooper Bellamy, tous deux perdus et influencés par leur passé qui les a entraîné à prendre un chemin qu’ils n’auraient jamais dû emprunter.
Pour une fois que Sarah a voulu sortir des sentiers battus et des strictes règles morales et sociales de son entourage, tous policiers, sur un coup de tête elle fait un choix lourd de conséquences et comme si cela ne suffisait pas, quelques heures plus tard, la jeune femme agit encore sans penser aux conséquences, choquée non seulement par sa propre bêtise mais ayant découvert le vrai visage de son père, escroc sans scrupule contre qui toute sa famille la prévenait depuis plusieurs années, une triste réalité qu’elle n’avait jamais pu croire.
Cooper Bellamy, victime d’un cancer dans son adolescence, a dû faire face à sa maladie mais également aux lourdes responsabilités dont il a héritées après la mort de son père… Secrètement amoureux de Sarah, la soeur de son coéquipier et meilleur ami, il n’a pas su résister aux avances de la jeune femme, perdue et troublée par ce qui venait de lui arriver.
Le rythme est rapide, le ton alerte, les personnalités fortes et courageuses. Même si la jeune femme est institutrice, elle a toujours vécu entourée de policiers et perd difficilement son sang-froid. Elle décide de faire face à son problème et loin d’être une victime passive, tente d’aider la justice. Les méchants sont inquiétants à souhait, et divers personnages dont le format permet peu de développer le caractère, sont attrayants même si le tout manque un peu de profondeur. Julie Miller semble préférer privilégier l’action à la manière d’une série B…
Pourquoi pas ?
Un inconnu à ma porte
Une femme amnésique… un mari qui la retrouve dix-huit mois après et qui n’est pas content du tout ! Oui, il n’y a pas plus commun… Seulement voilà, au lieu de la pauvre femme qui doit faire absolument confiance mais qui est morte de peur à l’idée d’être touchée par un époux fou de rage et inquiétant, et qui retrouvera bienheureusement sa mémoire au moment opportun, nos certitudes vont voler en éclats.
Tout d’abord, le point fort est le caractère de l’héroïne. La première réaction en voyant son mari est de se mettre en colère en l’accusant d’avoir tardé pour la retrouver… Cette conversation donnera le ton à l’histoire. Josy n’est pas du tout une faible femme, elle sait ce qu’elle veut ou ne veut pas. Son mariage était arrangé, mais elle a décidé d’en faire une union solide. Alan, lui, se bat pour garder les trois enfants de son meilleur ami et ex-beau-frère, et a besoin de Josy… tout en étant attiré par l’intéressante personnalité de la jeune femme. Les personnages secondaires sont intéressants et enrichissent le récit, révélant peu à peu des personnalités plus complexes qu’il ne le paraissait.
Cependant, l’aspect le plus étonnant du roman est : l’action. Le récit se déroule sur une petite semaine, mais les héros échapperont à une dizaine si ce n’est plus de tentatives de meurtres en tous genres. Le rythme n’est pas rapide, il est trépidant. Les héros ont à peine le temps de se compter fleurette avant de recevoir un coup, une balle, un choc, de tomber dans un ravin, d’être kidnappés… Ils n’ont même pas le temps d’être traumatisés. Honnêtement, nous ne sommes pas loin de commencer à trouver cela too much, mais Dani Sinclair raconte son histoire dans un style bulldozer qui emporte tout sur son passage. C’est si convainquant, si efficace, que l’on ne peut qu’applaudir, même si en réfléchissant avec un peu de recul, cela prête à rire !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 503
Editeur : Harlequin
Collection : Black Rose
Sortie : 1 juin 2008
Prix : 5,95 €